Décembre 2018

L’acte IV du mouvement des gilets jaunes s’est déroulé le 8 décembre dernier partout en France. Ce jour-là, de nombreuses agences bancaires sont restées fermées à Paris en prévention de la manifestation. Des dizaines d'agences, de commerces et d’objets de mobilier urbain ont en effet été saccagés la semaine précédente.

Selon Comparis, en Suisse, les taux hypothécaires fixes les plus attractifs pour une durée de 3, 5 et 10 ans sont affichés par les institutions financières en ligne. Celles-ci devancent ainsi les caisses de pension et les assureurs. Les crédits proposés par les banques traditionnelles s’avèrent par ailleurs les plus dispendieux au premier abord.

Le 13 novembre dernier, la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté a inauguré son agence localisée dans un centre commercial de Saint-Apollinaire. Le maire de la commune, les dirigeants de la banque ainsi qu’une centaine de clients ont assisté à l’événement. La CEBFC poursuit ainsi son projet d’instaurer et de maintenir une relation de proximité avec sa clientèle.

Il y a encore peu de temps, les Fintech constituaient pour les banques l’une des menaces les plus grandes en raison de leurs offres davantage personnalisées, attractives et transparentes qui affaiblissaient peu à peu la fidélité des clients des établissements traditionnels. Ces derniers sont aujourd’hui confrontés au risque d’inaction avec la montée en puissance de nouveaux acteurs, notamment ceux de l’Open Banking et des GAFA.

Les banques traditionnelles ont du mal à suivre l’évolution rapide des besoins et attentes des consommateurs. En effet, l’apparition de nouveaux acteurs a bousculé les usages dans le secteur bancaire : les banques digitales et les fintechs proposent des outils innovants visant à faciliter la gestion quotidienne du compte. Les utilisateurs s’attendent alors à l’alignement des offres des réseaux bancaires classiques à celles des néobanques, notamment en matière de technologie.

23 banques de l’Hexagone ont été étudiées par un spécialiste de la comparaison des prix sur le Web. Ainsi, il a pu classer les enseignes en fonction des services proposés et des frais associés. Quel établissement mériterait d’être reconnu comme étant la meilleure banque pour l’année prochaine ? Les banques en ligne adossées aux grandes enseignes occupent les premières places.

Après trois années d’activité, Revolut vient d’obtenir le feu vert du régulateur bancaire lituanien pour proposer des produits bancaires. Grâce à cette licence, elle peut étendre son offre au crédit et au découvert en Europe, notamment dans l’Hexagone, à partir de 2019. La néobanque envisage par ailleurs de se lancer dans le courtage d’actions.

Grâce à l’instant payment, les usagers n’ont plus à attendre deux à cinq jours pour recevoir un virement sur leur compte bancaire. Le transfert peut s’effectuer en moins de dix secondes. Il faut par ailleurs savoir qu’elle implique des investissements importants pour les banques que ce soit en termes de développement produits ou de technologie.

Une banque en ligne qui prône les valeurs d’éthique, de solidarité et de responsabilité : voici en résumé le concept que l’équipe fondatrice d’ETIK Bank peaufine depuis quelque temps. En attendant son démarrage (prévu pour l’année prochaine) l’une des responsables du projet a accepté de fournir plus de détails sur cette banque digitale novatrice.

Un peu d’un an après son lancement, Orange Bank a présenté fin novembre ses objectifs d’ici 2023. La filiale du géant français des télécoms, qui revendique 200 000 clients dans l’Hexagone, entend franchir la barre des quatre millions d’utilisateurs et un demi-milliard d’euros de produit net bancaire en Europe.

Google Maps est une application très pratique pour les particuliers comme pour les professionnels, notamment les cybercriminels. Des pirates se servent de ce dispositif pour détourner l’argent des clients bancarisés. En mode « édition », ils changent les coordonnées des établissements bancaires afin que les usagers soient directement redirigés vers les hackers. L’occasion se présente alors pour eux de soustraire des renseignements confidentiels sur les visiteurs.

Selon les analyses des experts des solutions numériques dédiées aux professionnels, les entreprises françaises, en particulier les PME, hésitent encore à se servir des outils numériques pour développer leurs activités. À la différence des particuliers qui sont de plus en plus nombreux à être adeptes des achats en ligne, peu de professionnels ont su exploiter les opportunités offertes par le digital. Questionnés sur ce sujet, la plupart d’entre eux ont évoqué l’absence de financement, le

Sur le marché du courtage en ligne, après la guerre des prix, c’est maintenant sur les services que la concurrence fait rage. Avec l’arrivée de nouveaux opérateurs venus entre autres d’Europe du Nord, qui mettent fin au monopole des grands groupes bancaires, les tarifs ont baissé et chaque acteur s’efforce d’étendre son offre.

Durant la crise des subprimes, la première banque allemande a commercialisé des placements immobiliers nuisibles à l’économie américaine. Il y a sept ans, elle a été mêlée à des affaires de blanchiment d’argent sur le territoire russe. Après toutes les pénalités écopées par Deutsche Bank, une révolution se prépare. En effet, de nouvelles têtes seront désignées à la direction de certaines activités.

En Suisse, les clients de la Banque cantonale de Genève (BCGE) ont désormais la possibilité d’ouvrir un compte bancaire en l’espace de quelques minutes. Comme ils peuvent en permanence profiter des services digitaux, ils n’ont pas forcément à se rendre en agence. La nouvelle plateforme sert à appuyer les conseillers dans leurs missions et s’inscrit dans le processus de digitalisation de l’enseigne. Cette innovation technologique contribue à renforcer son statut de banque universelle.

Pour que l’offre Orange Bank soit lancée sur le marché français, des fonds importants ont dû être levés auprès des bailleurs. Un an après, l’opérateur tente de mettre les investisseurs en confiance, surtout que la banque en ligne déploiera ses services sur le territoire espagnol vers la fin de l’année 2019. Elle indique pouvoir rentabiliser son modèle d’affaire d’ici cinq ans.

Arrivée en France depuis peu, la banque digitale Bunq propose divers produits et services aux particuliers et aux entreprises. Basée aux Pays-Bas, elle intervient déjà dans de nombreux autres pays européens, comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Autriche ou l’Italie et nourrit des projets ambitieux dans l’Hexagone avec des offres intéressantes.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (BPBFC) a récemment lancé une offre originale à destination des familles. Ce nouveau forfait est soumis à une cotisation unique, mais permet aux parents et aux enfants autorisés à le faire de disposer d’un compte et d’une carte bancaire. Bien que le tarif soit assez élevé, la BPBFC espère séduire de nouveaux clients grâce à ce produit.

Le Sénat aspire à ce que les titulaires d’un Plan d’épargne en actions (PEA) paient moins de taxes l’année prochaine, lorsqu’ils retirent de l’argent avant les premières années de souscription. Afin que ces retraits ne les pénalisent pas, les parlementaires ont voté un amendement le 28 novembre dernier. En effet, il prévoit que les gains résultant de la détention d’un PEA soient soumis à la flat tax en cas de rachat avant cinq ans.

iBanFirst a réuni 15 millions d’euros en novembre dernier. Une importante somme d’argent qui donnera à la société spécialiste des paiements internationaux la possibilité d’investir en recherche et développement. Il faut savoir qu’avec cette levée de fonds, celle-ci envisage également d’élargir ses services et de continuer son développement à l’international.