Lancé il y a 3 ans, le comparateur public de tarifs bancaires s’adresse aux usagers. Cet outil a été déployé pour que ces derniers puissent connaître gratuitement les coûts des prestations bancaires et les comparer, d’une enseigne à une autre. À l’époque, les acteurs du secteur bancaire ont paru assez enthousiastes vis-à-vis de l’utilisation de la solution. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Lors du lancement du comparateur public de tarifs bancaires, le produit a suscité un grand engouement. Aujourd’hui, il en est autrement. En témoigne le 3ème anniversaire de l’outil en février dernier. L’événement a été plutôt discret. Il faut dire qu’après plusieurs années de service et de nombreuses modifications, le succès du logiciel semble assez mitigé.
Présenté comme un outil permettant aux consommateurs de « bénéficier de services modernes, sûrs et accessibles », le comparateur public de tarifs bancaires ne répond pas totalement à cet objectif.
En effet, les lignes tarifaires affichées n’ont fait l’objet d’aucune évolution depuis le lancement de la solution. De plus, celle-ci ne prend pas en compte certaines prestations bancaires, notamment celles proposées par les néobanques.
À la base, le comparateur donne un aperçu des tarifs des banques afin d’aider l’usager dans le choix de son établissement. En 2016, il a été souvent mis à jour afin de répondre aux attentes du public. Le produit profite par exemple d’une fonctionnalité permettant de classer les enseignes de la plus accessible à la plus chère.
Une autre option offre aux clients la possibilité de suivre l’évolution des tarifs d’un établissement. Par ailleurs, le comparateur met à leur disposition les prix des prestations de plusieurs banques sises dans les collectivités d’outre-mer.
Malgré cela, les associations de consommateurs pensent que les modifications apportées au comparateur ne suffisent pas. À titre illustratif, une comparaison des frais bancaires selon un profil personnalisé n’est pas possible. Pour profiter de ce type de prestation, les clients doivent se rendre sur d’autres sites.
La solution est également assez limitée. Elle ne permet de confronter que 6 lignes tarifaires à la fois. De plus, elle ne réalise pas d’agrégation de données bancaires. De ce fait, les clients ne peuvent pas effectuer une évaluation globale des frais bancaires qu’ils doivent débourser.
En France, le comparateur de tarifs de frais bancaires a été présenté comme une initiative gouvernementale. Toutefois, son lancement résulte d’une directive de l’Union européenne datant de juillet 2014. L’outil devait alors afficher un extrait de base des tarifs bancaires. Son déploiement pouvait être assuré par un opérateur public ou privé. En France, c’est le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) qui a pris en charge le projet.
Pour réaliser le comparatif, l’organisme a eu recours aux veilles tarifaires effectuées par Sémaphore. Selon le président du cabinet de conseil, parmi les lignes tarifaires à présenter sur l’outil, le CCSF a sélectionné l’intégralité de l’extrait standard des tarifs indiqués sur les plaquettes bancaires.
Cela dit, le comparateur présente certaines lacunes, ne reflétant pas totalement la réalité des frais bancaires. La comparaison se trouve ainsi limitée.
En effet, l’outil ne tient pas en compte certains produits comme les cartes bancaires haut de gamme, les packages financiers ou encore les frais de rejet. De plus, il ne couvre pas certaines banques en ligne qui comptabilisent cependant de nombreux clients.
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