Les consommateurs subissent continuellement les préjudices des fraudes à la carte
Selon l’étude de l’ONDRP ou Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, les fraudes bancaires liées à la carte se multiplient de jour en jour. Lors de leurs actes frauduleuses, les escrocs montrent plus d’efficacité tant au niveau des moyens utilisés que sur le côté pratique. Les pertes financières des titulaires de compte se sont alors avérées considérables si bien que certaines vigilances sont préconisées.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales ou ONDRP a récemment mené une enquête concernant les escroqueries en ligne, liées à la carte de paiement. Il en ressort que les impacts de ces préjudices au niveau des consommateurs sont non négligeables, les pertes enregistrées pouvant dépasser un millier d’euros.
Les fraudeurs ne manquent pas de moyens pour arriver à leur fin. Les données communiquées lors des achats par Internet sont les principales sources des fraudes bancaires. Dans ce sens, les clients sont invités à être plus vigilants dans leurs transactions. Certaines pratiques sont même conseillées dans l’optique d’éviter d’éventuels préjudices.
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Les fraudes à la carte ont doublé en six ans
L’ONDRP ou Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales vient de publier son rapport suite à son sondage sur les fraudes à la carte, qui permet aux hackers de réaliser différentes transactions financières à l’insu du titulaire de compte.
Ce rapport annonce qu’en 2016, les victimes de ces préjudices sont comptées à plus de 1,2 million de ménages. À noter qu’en 2010, le nombre de piratages atteint à peine 600 000.
La plupart des interrogés ont perdu un montant de moins de 300 euros à cause de ces pratiques malhonnêtes quoique 13% d’entre eux ont enregistré une perte de plus de 1 000 euros dans leur portefeuille.
Les fraudeurs utilisent diverses méthodes, entre autres le détournement des informations bancaires ou la contrefaçon du moyen de paiement. En effet, ils peuvent exploiter de nombreuses informations comme le code confidentiel ou le cryptogramme, qui désigne les trois derniers chiffres présents au dos de la carte.
L’étude de l’ONDRP ressort que 58% des fraudes bancaires ont été issus des achats en ligne.
Ainsi, il est conseillé de bien vérifier la fiabilité du site de vente sur lequel les clients effectuent leurs achats.
Dans ce sens, ils peuvent examiner les conditions de vente, les mentions légales, l’accès à l’adresse physique et au contact de la société.
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La vigilance des consommateurs est de mise
Les clients peuvent utiliser une carte bancaire prépayée. Cela permettra d’empêcher l’apparition en ligne des numéros de carte. Elles sont à la portée de tous et ne nécessitent aucune ouverture de compte. Quant à leur approvisionnement, il peut s’effectuer auprès d’un buraliste, via un téléphone ou par un versement d’espèces. Certaines d’entre elles coûtent toutefois entre 10 à 30 euros en moyenne, outre les éventuels frais de retrait.
Les consommateurs peuvent également avoir recours à des cartes bancaires numériques ou e-carte bleue. Celles-ci permettront d’éviter une réutilisation des données étant donné que les numéros de cartes changent à chaque transaction. En général, le coût du service s’élève entre 5 et 15 euros et les frais y afférents sont moins onéreuses que celles de la solution prépayée.
Enfin, il est nécessaire d’effectuer régulièrement une vérification des comptes par le biais des applications bancaires ou du relevé de compte. De même, il est judicieux de décocher systématiquement l’option d’enregistrement des données lors des visites des sites de e-commerce.