60 Millions de consommateurs et l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) dénoncent les pratiques bancaires, lors de leur récente étude. En effet, ils ont constaté que les frais relatifs aux incidents bancaires sont en train de s’accroitre, pénalisant davantage les clients en difficultés financières mais générant un bénéfice exorbitant pour les établissements bancaires. Focus.
Il est tout à fait normal de payer des intérêts quand la provision d’un compte bancaire est insuffisante au moment où un paiement se présente. Par contre, d’autres frais peuvent s’ajouter aux agios, tels que les frais de chèque sans provision, les frais de rejet, les frais de découvert, les commissions d’intervention, etc.
60 Millions de consommateurs et l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) ont étudié les relevés de compte d’une centaine de clients, toutes situations financières confondues. Ils ont pu observer que le mécanisme de tarification d’incidents bancaires instauré par les banques ne fait qu'enfoncer les clients qui se trouvent déjà en difficultés financières.
La liste des frais en cas d’incidents de paiements, sur un compte courant, s’allonge continuellement: les agios, les frais de chèque sans provision, les pénalités de découvert, les frais de rejet de prélèvement, les commissions d’intervention, etc.
Les établissements teneurs du compte ponctionnent en moyenne 34 euros par an sur l’ensemble de ses clients, pour des incidents bancaires. Par ailleurs, un nouveau frais, facturé en contrepartie d’une lettre d’avertissement pour compte débiteur, vient s’ajouter à la longue liste. Il s’élève entre 12 et 20 euros.
60 Millions de consommateurs et l'UNAF dénoncent ce système, en le jugeant de vouloir accabler les clients, qui ont déjà des problèmes financiers, avec toute une succession de frais. En effet, la facture peut s’élever jusqu’à 296 euros.
20% des foyers en difficulté peuvent même subir des frais d’incidents supérieurs à 500 euros. Ces montants exorbitants risquent d’alourdir davantage les situations précaires des fonctionnaires, des salariés du secteur privé et des retraités, qui sont les plus concernés.
Ce mécanisme de tarification élaboré par les organismes bancaires risque d’anéantir l’équilibre économique de bon nombre de ménages, mais également de détériorer leur santé, leur vie familiale et même leur rapport aux autres, loin de la vertu pédagogique que les banques ambitionnent.
D’après 60 Millions de consommateurs et l'UNAF, les frais reliés à un paiement sans provision ou à d’autres incidents bancaires rapportent 6,5 milliards d’euros aux établissements teneurs des comptes, soit un bénéfice net de 4,9 milliards d’euros. Durant son enquête, l’association découvre qu’en cas d’opérations débitrices, une commission d’intervention de 8 euros est automatiquement prélevée.
56% des conseillers clientèles l’ont d’ailleurs confirmé. De plus, un conseiller sur trois affirme que les banques limitent les remboursements, surtout pour les foyers les plus fragiles.
L’association vise un meilleur encadrement du système de tarification des incidents. Pour cela, elle fait appel aux pouvoirs publics, en publiant ses conséquences sur l’économie des ménages, sur l’image du système bancaire ainsi que sur la pression que subissent les conseillers clientèles. 60 Millions de consommateurs et l'UNAF espèrent ainsi la révision des offres proposées aux clients en situation financière fragile.
Enfin, étant donné que les banques assument de moins en moins leur fonction en tant que conseillers financiers des ménages, l’UNAF projette d’instaurer des agences de conseils et d’accompagnement des familles dans leur choix bancaire et budgétaire.
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