La hausse des frais bancaires pénalise les petits clients
- Détails
-
Publié le par Meilleurtaux Banques
Le manque d’informations sur la hausse des frais bancaires favorise le recours aux banques en ligne. De plus, l’augmentation constante de ceux-ci au cours de ces dernières années n’est pas près de s’arrêter de sitôt. Les conséquences se font surtout sentir au niveau des clients classés de « petits consommateurs ».
Les usagers non informés des hausses
Dans la majorité des cas, les usagers ne remarquent la hausse des frais relatifs aux opérations qu’ils effectuent que sur leur relevé mensuel. Les banques sont tenues d’informer leurs clients sur ce genre de disposition, mais elles ne tiennent pas compte de cette obligation, probablement pour ne pas avoir à les notifier de leur droit de refus, une prérogative qui leur donne la possibilité de prendre les dispositions nécessaires, et légales, pour contester les hausses.
Les clients peuvent en effet refuser cette décision par divers moyens : informer le directeur d’agence, saisie du juge de proximité, action collective en justice, etc.
Les banques en ligne pourront tirer profit de la situation presque explosive entre les usagers et les banques physiques. En effet, auprès de la plupart de ces établissements dématérialisés, les frais pratiqués pour les différents services sont nettement inférieurs ou quasi- inexistants.
Une hausse qui pénalise les petits clients
Entre janvier 2016 et janvier 2017, les frais pratiqués par les banques ont connu une hausse moyenne de 13 % selon le porte-parole et secrétaire général de l’AFUB (Association française des usagers des banques), Serge Maître. De plus, sur une période de quatre ans pendant laquelle le taux d’inflation est resté constant à 1,9%, l’augmentation des tarifs bancaires a été de 11%, sans avantages notables pour les usagers.
Et l’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) de renchérir que les augmentations successives des frais relatifs aux différents services bancaires risquent de pénaliser fortement les titulaires de compte qui n’usent pas de beaucoup de prestations et qui, de ce fait, ne rapportent pas beaucoup aux établissements.
Il est également à déplorer que contrairement aux « gros clients », ces derniers aient à payer plus cher pour les mêmes prestations.