UBS est la plus grande banque de gestion de fortune à l’échelle mondiale, elle se veut aussi experte en travaux de recherches et d’études du marché bancaire. Dernièrement, ses analystes se sont penchés sur les enseignes françaises, qui ont d’ailleurs révélé leurs résultats sur le premier trimestre de 2018. Il s’avère que leurs activités étaient moins dynamiques par rapport à la même période de l’année dernière. Focus !
Les banques françaises ont publié leur bilan pour le premier trimestre de l’année 2018 vendredi dernier, ce qui a permis d’avoir un aperçu sur l’état de leurs activités, en tant que banque de détail.
D’après les constats d’UBS, cette période a été plus sombre pour ces établissements, bien que cette situation promette d’être seulement passagère. Le ralentissement s’est fait sentir au niveau des crédits immobiliers à cause du faible niveau des taux d’emprunt en 2017, qui a favorisé les renégociations.
Leur produit net bancaire (PNB) affiche toutefois une stabilité, résultant de la hausse de certaines commissions, entre autres la collecte d’assurance. En effet, celle de l’assurance-vie a rebondi d’un milliard d’euros par rapport à la même période de l’année dernière.
Les sondages menés par FactSet ont montré globalement une bonne tenue du produit net bancaire des établissements bancaires Français.
D’après les chiffres communiqués par cette société d’études, Natixis devrait percevoir des revenus de 2,41 milliards d’euros au cours du premier trimestre de cette année. Crédit Agricole SA, de son côté, pourrait atteindre 5 milliards d’euros de PNB, alors que celui de Société Général est estimé à 6,5 milliards d’euros.
Quant à BNP Paribas, elle devrait encaisser 11,1 milliards d’euros. À noter que ces résultats sont quasiment supérieurs à ceux de l’année dernière, à la même période.
Ne s’agissant que d’estimations faites par des analystes, elles peuvent varier en fonction des circonstances économiques. De plus, les résultats nets attendus sont aussi variables selon les banques, car progression et régression y sont inscrites.
Société Générale, par exemple, devrait percevoir une hausse de 798 millions d’euros sur son bénéfice net, de même pour Natixis, une augmentation de 294 millions d’euros est attendue. Le profit de BNP Paribas, quant à lui, pourrait baisser à 1,5 milliard, tout comme celui de Crédit Agricole SA dont la régression peut atteindre 790 millions d’euros.
Le sursaut boursier de ces banques françaises serait un levier leur permettant d’aller au-delà de ces prévisions. C’est d’ailleurs le cas de Société Générale qui a gagné 4,9% depuis le début de l’année. De leur côté, BNP Paribas, Crédit agricole SA et Natixis n’ont pas pu surpasser l’indice CAC 40, en dépit de leur surcroît de 3,3% depuis le 1er janvier.
Les six principales enseignes bancaires françaises ont affiché un bénéfice de 23 milliards d’euros, durant l’exercice de l’année dernière. Un chiffre qui diffère des résultats de l’analyse effectuée par la société de service financier et comparatif banque UBS siégée en Suisse, qui démontre la difficulté des trois premiers mois de l’année en cours.
Cette situation serait l’issue de la baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Ce qui a emmené les Français à renégocier leurs contrats de prêt en vue d’un refinancement du crédit pour leur logement. De ce fait, les créances immobilières perçues par les établissements bancaires ont diminué.
Cependant, d’ici quelques mois les revenus bancaires devront augmenter, grâce aux diverses commissions visant à compenser le produit net bancaire, outre la marge nette d’intérêt. En effet, en étudiant les activités d’assurance, la collecte de fonds en assurance-vie a augmenté à toute allure en atteignant un total de 5,5 milliards d’euros de janvier à mars 2018.
Par ailleurs, un regain de volatilité a été constaté sur le marché bancaire. Si cette situation peut avoir un effet bénéfique pour les banques françaises, surtout en termes de courtage, elle présente des inconvénients en ce qui concerne la gestion des actifs financiers.
En effet, en plus de constituer un frein pour les investissements, cette volatilité risque de mettre à mal les commissions de surperformance des gestionnaires.
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