Le marché français des néobanques est dominé par trois acteurs
Près de 20 néobanques proposent aujourd’hui leurs services aux consommateurs français. Ces dernières années, trois d’entre elles dominent cependant le marché. Il s’agit de Revolut, N26 et Nickel. Ces trois plateformes rassemblent à elles seules des millions de clients, et se positionnent ainsi comme les premiers concurrents des banques classiques, avec leurs services qui se présentent d’ailleurs comme plus innovants.
Le marché bancaire français est marqué ces dernières années par l’essor des néobanques. Elles séduisent de plus en plus de clients grâce à leurs services simples et novateurs, conçus pour répondre aux besoins du quotidien.
Les consommateurs profitent ainsi de l’accès à une application mobile facile d’utilisation, bien fournie et interactive, et aux services de paiements simplifiés, via une carte bancaire ou par mobile. L’expérience utilisateur étant le leitmotiv des banques mobiles.
Elles sont 18 à être présentes en France à l’heure actuelle, et pourraient se multiplier avec l’arrivée prochaine de nouveaux acteurs. Les innovations se poursuivent également, vu la concurrence qui s’intensifie.
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Un marché partagé avec les banques en ligne
Le marché français voit la cohabitation entre les banques traditionnelles, les banques mobiles et les banques en ligne. Ces dernières sont en général les filiales des banques classiques. Des différences sont donc à noter entre les banques mobiles et les banques en ligne. Les premières proposent en principe un service 100 % mobile. Une offre grâce à laquelle elles tentent de développer leur notoriété.
Mais parallèlement à la croissance de ces néobanques, les banques en ligne commencent également à se faire une place dans le paysage bancaire français, en misant sur des services simplifiés. L’offre Ultim de Boursorama Banque en est un exemple. Dédiée aux voyageurs, elle met en avant une carte bancaire gratuite, utilisable dans le monde entier et permettant de réaliser des paiements et des retraits sans frais.
Pour développer un avantage concurrentiel, les banques en ligne proposent donc également des offres personnalisées et des services bancaires complets incluant l’accès à un compte courant, une carte bancaire et aux solutions de paiement mobile, par l’intermédiaire de Google Pay ou d’Apple Pay par exemple.
Du succès chez les acteurs français
L’avenir des néobanques et des banques en ligne est toutefois remis en question. En effet, la quasi-totalité d’entre elles propose leurs services à prix compétitif, que les consommateurs peuvent d’ailleurs découvrir au moyen d’un comparatif néobanque. Cependant, pour l’heure, aucune n’a développé un modèle économique permettant une croissance soutenue sur le long terme. Sont-elles pour autant vouées à disparaître dans les années à venir ?
D’après les chiffres relevés dans le rapport de KPMG, les néobanques profitent pour l’heure d’une belle croissance. Trois d’entre elles s’accaparent même 80 % du marché :
- Nickel avec 1,2 million d’utilisateurs recensés à la fin du mois de juin dernier ;
- N26 et ses 900 000 clients ;
- Revolut qui a fait savoir récemment qu’elle a atteint 550 000 usagers.
Certes, Nickel est la seule banque française de ce top 3. Mais d’autres acteurs nationaux commencent à se hisser sur le marché :
- Orange Bank, qui propose ses services depuis un an ;
- C-zam, rattachée à Carrefour ;
- Ma French Bank de La Banque Postale, lancée en juillet dernier.
Au niveau des banques dédiées aux petites et moyennes entreprises, Qonto et Manager One sont les acteurs français qui tendent à s’imposer sur le marché.