Avec son code SWIFT, Free pourrait concurrencer Orange Bank sur le marché de la banque mobile
L’exemple d’Orange Bank semble inspirer d’autres opérateurs téléphoniques. En effet, Iliad, la maison mère de Free a obtenu à la mi-septembre un code SWIFT pour une entité baptisée Iliad 78. Avec ce numéro d’identifiant, la firme de Xavier Niel est autorisée à exercer une activité bancaire. Son obtention laisse ainsi présager de l’arrivée imminente d’une « FreeBank » sur le marché tricolore.
Obtention d’un code SWIFT autorisant l’exercice d’une activité bancaire
Le lancement d’une banque par Free semble se confirmer avec l’octroi à Iliad d’un code SWIFT, identifiant indispensable à toute institution bancaire pour lancer ses activités, où qu’elle se trouve dans le monde. Pour l’opérateur français, ce code est ILIAFRP1XXX.
Selon FreeNews,
« Il s’agit du deuxième indice indiquant la probable ouverture d’une banque mobile concurrente de celle d’Orange, mais aussi de l’Allemande N26 ou encore la Britannique Revolut ».
Important En effet, en 2000, l’opérateur de Xavier Niel a déposé auprès de l’INPI le nom de marque FreeBank.
Les données de l’Institut révèlent que la future société d’Illiad pourrait proposer une large gamme de services :
- des dépôts de valeurs,
- des solutions de financements,
- des cartes bancaires,
- des produits d’épargne,
- des virements électroniques.
Je compare les offres bancaires
Bientôt une banque mobile pour concurrencer Orange ?
Iliad dispose donc désormais de tous les éléments pour se lancer sur un marché en plein essor. Une étude du cabinet de conseil KPMG annonçait
« Un total de 2,6 millions d’utilisateurs à la fin du mois de juin 2019 pour les 18 néobanques présentes en France ».
Important D’ailleurs, en 2017, Thomas Reynaud, directeur général du groupe, avait déjà laissé entendre que celui-ci envisageait de faire son entrée dans l’univers de la banque.
Il affirmait à l’époque avoir été en contact avec des enseignes tricolores et européennes désireuses d’utiliser la marque pour commercialiser des produits et services bancaires.
Il soulignait l’absence d’urgence en la matière, expliquant le dépôt de la marque par la volonté de se protéger dans tous les domaines en prévision d’une diversification.
Il est possible que Free ait revu ses priorités entretemps, décidant finalement de venir marcher sur les platebandes de son rival, lequel n’a pas atteint son objectif de séduire 400 000 clients dès la première année d’exploitation et enregistre toujours des pertes.