Le business model des banques en ligne laisse le gouverneur de la Banque de France perplexe

banque de France

Le gouverneur de la Banque de France (BdF) a donné son avis sur la situation du secteur bancaire en Europe à l’occasion d’un discours prononcé devant l’Autorité de la concurrence. Il a notamment expliqué son scepticisme vis-à-vis des banques en ligne. Par ailleurs, il a réaffirmé sa confiance dans les agences physiques réparties à travers l’Hexagone.

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, est récemment revenu sur les principales difficultés à surmonter pour les banques européennes. Ces dernières sont actuellement sous pression et doivent gérer une conjoncture particulièrement difficile dans un contexte de taux bas.

Lors de son allocution devant l’Autorité de la concurrence, le dirigeant a notamment souligné l’importance de la compétition et de la concentration pour les établissements financiers européens.

Ils ne pourront rivaliser avec les enseignes américaines qu’en se focalisant sur ces deux paramètres. Par ailleurs, il a mis en évidence les forces et les faiblesses des différents modèles économiques rencontrés actuellement dans le secteur.

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Des filiales assez fragiles

À la base, le business model des banques en ligne consiste à percevoir une rémunération grâce aux dépôts des clients. Elles se démarquent ainsi des établissements financiers classiques qui appliquent une facturation mensuelle. Il s’agit toutefois d’un handicap important dans un contexte de taux particulièrement bas comme actuellement.

Pourtant, cette situation délicate peut encore perdurer, selon l’analyse du gouverneur de la BdF en se basant sur les projets récents de la Banque centrale européenne (BCE).

Les banques en ligne devront ainsi se montrer plus solides sur le court et le moyen terme.

Pourtant, plusieurs établissements évoluant sur ce marché ont déjà dû demander un renflouement auprès de leur maison mère. Orange, par exemple, a fourni à sa banque en ligne 100 millions d’euros cette année. Boursorama Banque, pour sa part, a dégagé une perte de 28 millions d’euros en 2018.

Malgré cette conjoncture inquiétante, le risque reste relativement limité pour les clients. En effet, la grande majorité des banques en ligne françaises appartiennent à des groupes bancaires solides. Ainsi, les utilisateurs sont les premiers à profiter des atouts de ces offres en ligne. Ils obtiennent notamment sans aucuns frais un compte courant et une carte bancaire.

Une mutation inévitable au niveau des agences physiques

Plus d’un tiers des nouveaux comptes ouverts en 2018 l’ont été auprès des banques en ligne comme Bforbank, Hello bank!, ING ou encore Boursorama Banque. Les banques mobiles telles que Revolut ou N26 sont également très prisées des consommateurs à la recherche de services bancaires à tarifs réduits, sans pour autant que le niveau de prestations baisse.

Cependant, François Villeroy de Galhau s’est montré plutôt sceptique par rapport au modèle des banques en ligne. Ces dernières sont confrontées à un problème de rentabilité, ne serait-ce que de façon temporaire, face à la politique des taux bas appliqués par la BCE.

En revanche, le gouverneur de la BdF s’avère plus confiant vis-à-vis des agences physiques des banques traditionnelles. Selon lui, ces établissements bénéficient d’une rentabilité nettement supérieure à celle des enseignes en ligne. Ainsi, même s’il perd de plus en plus de parts de marché, le réseau traditionnel demeure une valeur sûre.

Selon le dirigeant de la banque centrale hexagonale, les agences constituent une base solide pour aider le secteur bancaire à surmonter le contexte volatile actuel.

Elles sont néanmoins tenues de s’adapter sur tous les plans (effectifs, taille, densité, etc.).

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