Acquise par le deuxième groupe bancaire dans l’Hexagone, la banque mobile Fidor a perdu de sa valeur. Cette situation a eu des répercussions sur les dépenses engagées par l’enseigne mutualiste pour sa restructuration. En effet, le rachat de la néobanque en 2016 consistait à s’aligner sur les offres de la concurrence proposant des services de banque mobile.
Depuis 2014, Société Générale sert ses clients en ligne par le biais de sa filiale Boursorama Banque. Un an plus tôt, le géant BNP Paribas a lancé Hello bank! après s’être inspiré du concept véhiculé par les produits Nickel.
François Pérol, celui qui a auparavant dirigé le groupe BPCE, avait espéré que la banque puisse rattraper les établissements concurrents avec l’acquisition de la Fintech d’origine allemande, Fidor.
La transaction a coûté 150 millions d’euros. Mais comme tout ne s’est pas déroulé comme prévu, le groupe a préféré ne pas développer les services de Fidor en France.
Le groupe BPCE a enregistré une hausse de son produit net bancaire (PNB) de 2,3 %. Il s’attend à ce que les dépenses de gestion subissent le cheminement inverse, et chutent au même rythme. Toujours est-il que les charges exceptionnelles comprennent non seulement les investissements liés aux acquisitions de certaines entités ou branches d’activités, mais encore la reconfiguration des réseaux.
Toutefois, comme la valeur de la néobanque germanique a subi une dépréciation conséquente, les dépenses consacrées à la transformation numérique de l’enseigne ont évolué. Avec les projets de restructuration, les dépenses s’élèvent à 257 millions d’euros.
Il en résulte que les bénéfices nets accumulés par la maison mère de la Banque Populaire ont dû être revus à la baisse (-43,8 %). En effet, les chiffres du premier trimestre de l’année 2019 n’atteignent que 340 millions d’euros.
Si le groupe estime qu’il ne serait pas stratégique de continuer à investir dans Fidor, l’ancien patron relate que les éventuels acheteurs en sont encore aux discussions.
De peur de voir les composantes du groupe s’effondrer, ce dernier ne prévoit finalement plus de faire connaître Fidor aux Français. Ainsi, seuls les Allemands et les Anglais peuvent profiter des services de la Fintech. En consultant un comparatif néobanque, les usagers dans l’Hexagone pourront en revanche choisir parmi les offres proposées par Revolut ou N26. Les acteurs étrangers sont d’ailleurs nombreux à vouloir satisfaire leurs besoins.
Un collaborateur du groupe énonce que les coûts d’acquisition ont été multipliés par deux en raison des pertes essuyées sur les portefeuilles. Un document de référence de la Fintech a mis en évidence les solutions apportées par la banque :
BPCE s'est engagé à assurer une capitalisation suffisante à Fidor pour garantir ses pertes sur ses portefeuilles britanniques TCFC et Glasshouse Group à partir de 2017 et à hauteur de 84 millions d'euros.
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