État des lieux pour les nouveaux acteurs du secteur bancaire
2018 était prévue pour être l’année où les néobanques devaient prendre leur envol et tirer enfin leur épingle du jeu sur le marché bancaire. Ce fut le cas d’ailleurs pour certaines, tandis que d’autres ont pris une douche froide. Ces dernières devront encore patienter avant de trouver le chemin du profit.
Les tops
Cette fin d’année est propice à une comparaison néobanque afin de savoir lesquelles de ces institutions financières « Nouvelle Génération » serviront vos intérêts.
Du côté des « Tops », celle qui a le mieux réussi son année est Nickel. Elle est la plus âgée du classement et aussi la première à avoir dépassé la barre du million de comptes ouverts (1,1 million pour être précis).
Ce succès, elle le doit à une stratégie marketing audacieuse, notamment celle d’utiliser les bureaux de tabac comme réseau de distribution). Mais elle a également su donner leur chance à des particuliers ayant eu quelques problèmes avec leur ancienne banque ou qui sont au chômage.
À la deuxième place se trouve N26. La néobanque allemande est très populaire auprès des jeunes, grâce entre autres à ses applications mobiles innovantes et efficaces, permettant de créer un compte en quelques minutes.
Le podium est complété par Revolut qui talonne de près N26. La néobanque britannique a aussi fait des jeunes sa cible privilégiée.
Les flops
Important Concernant les « flops », Orange Bank avait aussi tenté de séduire essentiellement les jeunes, mais elle semble avoir fait chou blanc.
Les consommateurs ont pointé du doigt :
- les imperfections de son application mobile ;
- une expérience client peu satisfaisante ainsi que sa carte bancaire.
De son lancement en novembre 2017 à fin 2018, la marque n’a réussi à attirer que 200 000 souscripteurs.
À la deuxième et à la troisième place de ce « classement des plus mauvais élèves de l’année » se trouvent respectivement C-Zam et Max. Le succès semblait tendre les bras à la première lors de sa création en 2017, mais elle n’a pas beaucoup avancé depuis.
Quant à Max, son statut de « dernier de la classe » est à relativiser. En effet, même si l’enseigne du groupe Arkea ne compte que 25 000 utilisateurs actuellement, il faut se rappeler que son lancement remonte à décembre 2017 et qu’elle est toujours en pleine phase d’expérimentation.