En France, le paiement fractionné peine encore à décoller, mais plus pour longtemps selon les observateurs
Sur le Vieux Continent, nombreux sont les pays où le système de paiement factionné a gagné son ticket pour faire partie du quotidien des consommateurs. Et d’après les constats, un développement d’une telle ampleur n’est pas encore arrivé en France qui n’aurait cependant pas à attendre longtemps pour rattraper son retard selon les observateurs.
Rangé dans la catégorie des prêts à la consommation nécessitant des frais bancaire, le paiement fractionné gagne du terrain dans de nombreux pays de l’Europe comme la Suède et la Pologne où le système est parvenu à élever sa part de marché à hauteur de 40%.
Ce qui n’est cependant pas encore le cas pour la France qui figure dans la liste des nations où l’existence de ce type de service reste encore confidentielle selon les qualifications de la Banque de France. Une situation qui aurait tendance à changer dans un proche avenir selon les analystes découvrant que ce nouveau mécanisme a tout pour séduire les utilisateurs cibles, les consommateurs et les commerçants.
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La France est encore à la traine…
Le cabinet Deloitte est l’un des nombreux analystes à concentrer leurs études sur l’évolution de cette partie du prêt à la consommation qu’est le paiement fractionné. L’initiative permettant à l’organisme de découvrir que dans ce domaine, la France est encore à la traine par rapport aux autres pays du Vieux Continent. En empruntant les données de la Banque de France l’enseigne a ainsi démontré que, malgré son poids estimé à 4,5 milliards d’euros par an :
Les paiements fractionnés représentent moins de 5% des crédits à la consommation.
Ainsi, la population française est encore peu encline à recourir à de type de service comme pour le cas des commerçants qui sont aussi peu nombreux selon Payments Europe, une association de fournisseurs spécialisés dans ce domaine précisant que :
12% des commerçants français acceptent une solution de paiement différé.
Un niveau encore loin du compte selon cet organisme mettant en exergue la moyenne européenne qui s’élève à 23% en notant que pour certaines nations comme la Suède et la Pologne, la barre des 40% est d’ores et déjà au rendez-vous.
… Mais plus pour longtemps
Il va sans dire que sur le marché tricolore, le paiement fractionné peine encore à percer. Mais plus pour longtemps selon le cabinet Deloitte faisant valoir dans son rapport que :
Cette forme de crédit va se développer comme une vraie commodité.
Et d’ajouter :
La forte valeur ajoutée de cette innovation et la croissance des modes de consommation digitaux laissent à penser que les facilités de paiement fractionné se développeront fortement ces prochaines années.
Ainsi, cet organisme estime que ce type de crédit dispose des atouts nécessaires pour accélérer son essor en faisant d’une pierre, deux coups en :
- Permettant aux consommateurs d’amortir leurs achats plaisir sur plusieurs semaines ;
- Servant d’outil facilitateur de vente pour les commerçants.
Les mêmes raisons qui ont permis à un membre du conseil d’administration de Payments Europe de dire que :
On s’attend à ce que les options de type « buy now pay later » triplent au cours des douze prochains mois.
Ainsi, un avenir plus radieux attend ce mécanisme qui pourrait également compter sur une prochaine directive européenne concoctée par Bruxelles qui devrait dissiper les craintes auprès des consommateurs et des commerçants selon ce spécialiste expliquant que :
Le fait de réguler va permettre de sortir le marché de sa zone grise et donc de rassurer les acteurs économiques.