Les banques françaises ont consenti à geler leurs tarifs pour l’année 2019
Suite à l’interpellation du gouvernement pour diminuer les dépenses contraintes des ménages, les banques se sont engagées à ne pas augmenter leurs tarifs en 2019. Par ailleurs, elles se sont convenues de plafonner les frais d’incidents bancaires pour les plus fragiles. Des mesures qui devraient générer entre 500 et 600 millions d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire d’après la Banque de France.
Réunis le 11 décembre dernier, les acteurs du secteur bancaire ont promis de n’opérer aucune hausse de frais en 2019 bien que des augmentations aient été prévues. Il a cependant été précisé que le gel de tarifs ne sera valable que pour l’année prochaine.
Les banques ont par ailleurs adopté une autre mesure qui se veut pérenne. Il s’agit du plafonnement à 25 euros mensuels des frais d’incidents bancaires pour les plus fragiles. La Banque de France estime à 3,6 millions le nombre de personnes qui en bénéficieront.
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Le plafonnement des frais d’incidents bancaires profitera à plus de personnes
Il faut aussi savoir qu’en septembre dernier, les banques françaises avaient déjà annoncé le plafonnement des frais d’incidents bancaires à 20 euros mensuels et à 200 euros annuels maximum pour les clients qui bénéficient de l'offre spécifique destinée aux personnes en situation de fragilité financière. Le nouvel engagement relatif au plafond de 25 euros a ainsi été nuancé par la FBF qui indique que :
« Le niveau global de plafonnement [des frais d'incidents bancaires] serait fixé librement par chaque banque, en fonction notamment de ses propres coûts ».
Les établissements ont par ailleurs promis de faire progresser le nombre de bénéficiaires de l’offre spécifique réservée aux clients financièrement fragiles. Une augmentation de 30 %, soit 130 000 individus supplémentaires, est ainsi prévue en 2019.
D’autres mesures pourraient être déployées l’année prochaine
Outre le gel des frais bancaires et le plafonnement des frais d’incidents bancaires, les établissements ont été appelés par le gouvernement à réfléchir à un moyen d’accompagner les acteurs qui sont les plus rudement atteints par la crise actuelle. Il s’agit notamment des commerçants, des artisans et des petites entreprises.
Ils ont également été incités à mettre en place d’ici mars prochain des mesures pour rendre le crédit davantage accessible aux particuliers qui souhaitent faire des investissements touchant la transition écologique, à l’instar de l’achat d’un véhicule propre.
En outre, il convient de souligner que les banques ont été encouragées à tenir compte des situations complexes résultant des accidents de la vie pour ceux qui travaillent. Autant de mesures considérées indispensables par le gouvernement du fait de l’urgence d’apporter des solutions face aux revendications des gilets jaunes.