Les efforts des banques en faveur du pouvoir d’achat des Français
À l’issue de leur rencontre avec le président de la République, les dirigeants de plusieurs grands groupes bancaires français ont accepté de geler les augmentations de leurs tarifs prévues en 2019. Ils se sont également engagés à plafonner les frais d’incidents bancaires à 25 euros par mois pour les clients les plus modestes souvent en proie à des difficultés financières.
Deux mesures pour réduire les frais bancaires des Français
Le communiqué de l’Élysée indique que « les publics "les plus fragiles" bénéficieront du plafonnement à 25 euros des frais d’incidents bancaires mensuels », ce qui, d’après les estimations de la Banque de France, représente environ 3,6 millions de personnes.
À la rentrée, l’ensemble du secteur avait déjà promis à l’Exécutif de limiter à 20 euros par mois et 200 euros par an le montant de ces mêmes frais pour leur clientèle en situation de fragilité financière, ayant opté pour l’offre de services spécifiques.
En outre, bien que les acteurs du marché aient prévu de revoir leur grille tarifaire à la hausse cette année, ils ont finalement renoncé à l’appliquer. À l’inverse de la limitation des pénalités en cas d’incident, le gel des tarifs n’a pour l’instant été accordé que pour l’année 2019, souligne toutefois un conseiller élyséen.
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Un appel à la poursuite des efforts des banques
Important La BDF évalue à 500 à 600 millions le gain de pouvoir d’achat global que pourraient engendrer ces deux mesures pour les ménages.
Néanmoins, la Fédération bancaire française a tenu à préciser que
chaque établissement reste libre dans la détermination desdits plafonds en tenant compte de leur propre structure de coûts .
Outre l’effort sur les frais bancaires, le chef de l’État a invité les banques à soutenir les artisans, les commerçants et les petites entreprises, principales victimes de la crise actuelle. Par ailleurs, les patrons ont été invités par le président à participer aux concertations qui se tiennent depuis le 15 décembre dernier.
L’objectif est de mettre sur la table avant le mois de mars des mesures visant à favoriser l’accès au financement bancaire des Français porteurs de projets ayant trait à la transition écologique, notamment l’acquisition d’un véhicule plus respectueux de l’environnement.