Les banques ont visiblement la mauvaise habitude de rehausser les frais relatifs aux incidents bancaires. L’UNAF a ainsi tenté d’alerter l’opinion publique en publiant son étude menée sur une population représentative des consommateurs. Cet organisme vole surtout au secours des familles dites « fragiles », c’est-à-dire celles qui sont sujettes à des difficultés financières.
Une étude UNAF a permis de mettre la lumière sur une mauvaise pratique récurrente dans les banques. L’on parle des excès flagrants en matière de frais relatifs aux incidents bancaires (issus des raisons structurelles, des « accidents de la vie », ou encore par des commissions relatives aux incidents non réglementés).
Le plafonnement stipulé par les dispositions législatives de 2013 n’a apparemment aucun effet sur cette pratique frauduleuse. Pour ne rien arranger, les familles en situation de fragilité financière paient littéralement le prix fort. L’UNAF tente surtout d’alerter l’opinion publique, pour que celles-ci puissent un jour être remboursées.
Les résultats d’une étude réalisée par l’UNAF (Union nationale des associations familiales) ont été publiés le 16 novembre 2017. Portant sur les frais relatifs aux incidents bancaires, elle a permis d’établir une forme d’excès de la part de ces établissements. L’application des dispositions législatives de 2013 semble ne rien y faire. Celles-ci plafonnent pourtant certains des frais en question.
La fiabilité de ces résultats n’est pas à prouver. En effet, cette étude a été menée auprès de deux groupes de clients. D’un côté, on a des familles sujettes à des difficultés financières et de l’autre, des consommateurs« lambda », incluant des abonnés du magazine de l’INC (Institut national de la consommation) 60 Millions de consommateurs.
Dans les détails, la même étude montre que 39 % des familles en situation de fragilité financière s’acquittent des frais allant de 150 à 750 euros, alors même que 3 consommateurs lambda sur 4 en sont exempts. On citera entre autres les prélèvements liés aux incidents non réglementés, tels que les frais atd (avis à tiers détenteur) et les frais de saisie.
Autre fait marquant : les frais bancaires générés par les incidents (prélèvements, commissions d’intervention, rejets de chèques…) sont au même niveau que les plafonds conventionnels. Ces derniers devraient pourtant être moins élevés pour les familles en difficulté financière.
En publiant les résultats de son étude, l’UNAF veut également que ces familles victimes d’excès soient remboursées. L’organisme reste en même temps sceptique sur le fait que ces dernières obtiennent rarement gain de cause. En effet, les résultats de l’enquête montrent clairement qu’elles sont seulement 9% à avoir bénéficié d’un remboursement, contre 28% dans l’autre groupe.
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