La remontée des tarifs bancaires commence à s’estomper
La grille tarifaire appliquée par les établissements bancaires n’a cessé de s’évoluer depuis 4 années consécutives, avec une proportion importante à chaque augmentation. Par rapport à 2015, cette progression est estimée à 4,4%. Mais d’après les prévisions pour l’année prochaine, les tarifications n’augmenteront que très légèrement, à raison de 194,30 euros en moyenne contre 193,80 euros cette année-ci.
Un comparateur de banques et de services bancaires a réalisé une étude sur les frais appliqués par les établissements financiers. Les titulaires de compte doivent s’acquitter de 194,30 euros en moyenne, en 2018. Certes, les tarifs bancaires ont encore augmenté. Toutefois, il s’agit d’une légère majoration par rapport à ce qui a été constaté pendant les années précédentes.
Le contexte actuel y est certainement pour quelque chose. En effet, la mise en place du dispositif facilitant la mobilité bancaire ainsi que l’arrivée des acteurs digitaux sur le marché bancaire ont amplifié la concurrence. Quoi qu’il en soit, la modération de tarif implique un manque à gagner, ce qui peut entraîner une hausse sur les autres frais.
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Un peu moins de 200 euros consacrés à la banque chaque année
L’enquête effectuée par un comparateur de banques sur Internet a révélé sur le quotidien Le Parisien que les tarifications vont une fois de plus augmenter l’année prochaine.
En effet, les tarifs moyens appliqués pour l’année 2018 seront de 194,30 euros s’ils avaient été à 193,80 euros en 2017. Cette remontée a été constatée pendant 4 années de suite, à raison de 4,4% depuis 2015.
La raison principale de cette continuelle évolution est la politique des taux bas instaurée par l’État. Les marges des institutions bancaires sur les crédits immobiliers s’en trouvent réduites. De ce fait, les banques vont combler leur perte en majorant leur tarification :
- Les frais relatifs à l’utilisation des cartes bancaires ;
- Les tarifs liés à la gestion de compte ;
- La facturation quand la limite des retraits auprès des DAB d’une agence concurrente est dépassée.
Les frais mensuels de tenue de compte s’élèveront en moyenne à 18,50 euros, à compter de 2018. La hausse tarifaire est toutefois très importante auprès de ces 5 agences bancaires :
- Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes facturera 24 euros de frais de gestion, si ceux-ci ont été gratuits en 2017 ;
- Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées prélèvera 18 euros en 2018, contre 12 euros cette année ;
- Le Crédit Mutuel Massif Central augmentera également ses tarifs de 12 euros à 18 euros ;
- La Banque Populaire Loire et Lyonnais va majorer ses coûts de tenue de compte de 6 euros (24 euros contre 18 euros en 2017) ;
- La Bred affiche une augmentation similaire.
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Les tarifs bancaires affichent une légère hausse en 2018
En 2015, les frais bancaire annuels moyens s’élevaient à 186,20 euros. L’année suivante, ils ont été majorés de 4,3 euros, à raison de 190,50 euros. Cette année, la hausse est encore considérable, car les banques facturent les frais en moyenne de 193,80 euros, soit une évolution de 3,3 euros. L’année prochaine, la progression s’est estompée avec 194,30 euros de frais par an, soit 0,5 euro de plus seulement.
La mise en vigueur de la loi Macron en février 2017, visant à faciliter le changement d’agence bancaire, a provoqué cette accalmie. À cela s’ajoute le débarquement des nouvelles enseignes digitales sur le marché, notamment la néobanque N26 et les banques en ligne Boursorama, Fortuneo, etc.
Celles-ci risquent de devancer les acteurs traditionnels grâce à leurs offres compétitives, telles qu’une gestion de compte gratuite et des cartes bancaires qui ne requièrent aucuns frais.
Le lancement d’Orange Bank au mois de novembre dernier est l’un des éléments déterminants de l’atténuation de la hausse tarifaire. Quoi qu’il en soit, les commissions appliquées pour les avis à tiers détenteur en cas d’incidents bancaires, ainsi que celles des opérations en agence n’en sont pas moins élevées.
