Une différence apparente des bilans semestriels des banques françaises
Après des taux d’emprunt immobilier bas et une remontée de l’activité de crédit, plusieurs établissements bancaires français affichent des résultats contrastés sur les six premiers mois de cette année. Certaines banques présentent un bilan positif, telles que le Crédit Agricole et Natixis tandis que d’autres sont moins cotés, notamment La Société Générale et BNP Paribas.
Les conditions de prêt favorables aux emprunteurs ont favorisé l’accélération de la production de crédit depuis le début de l’année. Ces deux facteurs se répercutent sur la situation financière des banques françaises, dont les activités n’ont pas été exceptionnellement dynamiques. De plus, la hausse des marges d’intérêts sur les crédits est affectée par les renégociations.
À cet effet, plusieurs grands organismes financiers comme le Crédit Agricole voient leurs chiffres augmenter, en détenant 58% de plus de bénéfice. Plusieurs autres établissements affichent, cependant, leur déception avec des reculs allant de 1,9% à 24%. Les contentieux en seraient la cause pour la Société Générale.
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Un bilan mitigé pour chaque établissement bancaire
Une bonne maîtrise de ses charges et une activité soutenue dans toutes les divisions ont permis à la banque verte (le Crédit Agricole) de réaliser un bénéfice de 2,2 milliards d’euros durant les mois de janvier à juin 2017, soit une majoration de 58%. Le Crédit Agricole a connu sa meilleure période depuis 2011, avec une hausse de 10% sur son produit net bancaire.
De son côté, la filiale de BPCE spécialisée dans les affaires, Natixis affiche des résultats positifs pour le premier semestre. Tout comme le Crédit Agricole, le dynamisme des secteurs d’activité de la banque a promu une évolution de 11% sur son produit net bancaire, et son bénéfice net chiffré à 768 millions d’euros s’est accru à 32%.
Si certains organismes bancaires connaissent des rebondissements dans leur chiffre, d’autres grands établissements comme la Société Générale présente un recul considérable sur son bénéfice net (-24%) avec une somme de 1,8 milliard d’euros. Cette importante régression est due au règlement des dossiers contentieux, notamment le litige libyen.
Quant à BNP Paribas, malgré un bilan solide, son bénéfice net durant les six premiers mois de l’année 2017 s’établit à 4,29 milliards d’euros. Il a, de ce fait, régressé de 1,9%. L’effet d’intégration de la plus-value de cession, d’une valeur de 600 millions d’euros, durant le premier semestre 2016 a généré cette baisse. Hors éléments exceptionnels, ces chiffres auraient dû monter.
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Vers une stabilité ou une baisse de rentabilité ?
Selon l’entreprise financière, Citigroup, malgré une majoration de 6% sur les encours de durant le second trimestre de l’année, la marge nette d’intérêt ont en revanche a diminué de 5%. Cette réduction est générée par les renégociations de prêt qui affectent davantage le rendement des portefeuilles d’emprunt de l’organisme prêteur.
Certes, la régression des marges est en partie modérée par les commissions engendrées par les frais de tenue de compte, les collectes des contrats d’assurance, la gestion des actifs et les renégociations. Ces dernières ont, en effet, augmenté de 4%.
Cependant, les contraintes empêchant l’amélioration des revenus des banques françaises persistent. D’après les prévisions, cette pression va continuer jusqu’en 2019 étant donné que leur rentabilité demeure stable, à défaut de se dégrader.
