Les établissements financiers ébauchent le retour à la normale des activités en agence
La situation épidémique en France a connu une amélioration considérable ces dernières semaines. Les établissements financiers étudient actuellement la possibilité du retour à l’offre de services d’avant crise. Malgré la mise à disposition des outils de gestion de compte et d’opérations numériques, les enseignes bancaires ne négligent pas les transactions en agence. Les clients seront certainement contents de cette démarche adoptée.
Face à une situation épidémique qui s’améliore nettement dans l’Hexagone, les établissements financiers ont entamé progressivement leur processus de retour à la normale en ce qui concerne l’accueil des clients en agence. Pour ce faire, plusieurs enseignes ont mis en place un dispositif destiné à détecter la présence physique des agents dans leurs bureaux.
Ainsi, les clients pourront bientôt espérer une nouvelle fois réaliser des opérations en agence, comme c’était le cas avant la crise. D’ailleurs, cette nouvelle est actuellement devenue un des sujets les plus échangés sur les sites comparatif banques. Quoiqu’il ne faut pas s’emballer rapidement étant donné que les préparatifs et l’adoption de ce nouveau programme dépendent encore de l’évolution du contexte sanitaire en France.
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Introduction du flex office
Les capteurs qui seront installés sont jusqu’ici envisagés pour les salariés en agences. Les sièges et les centres d’affaires ne sont pas encore concernés et restent des cas isolés. La raison étant que ces derniers demeurent des terrains plus risqués à la circulation du coronavirus. Parmi les enseignes qui ont opté pour cette décision, il y a Société Générale, dans ses tours de La Défense ; ainsi que BPCE et sa filiale Natixis dans certains de ses bâtiments à Paris.
Cette action étant adoptée en vue d’optimiser le fonctionnement des activités des banques à travers un bureau sans poste fixe, d’où le concept du flex office. Une vue d’ensemble des emplacements libres sera à cet effet visible depuis une application sur mesure. Les employés pourront donc facilement se diriger vers les places disponibles sur le lieu de travail. Il s’agit d’une initiative déjà actionnée par plusieurs établissements aux États-Unis, à l’instar de Goldman Sachs ou encore JP Morgan. D’ailleurs, un porte-parole de BPCE a fait entendre que :
On voit plus de monde qu’avant l’été sur nos différents sites. Les gens sont plutôt contents de revenir en présentiel.
Application de l’accord de télétravail
Jusqu’à maintenant, les établissements financiers marient le présentiel et le télétravail pour faire fonctionner leurs activités. À l’exemple de Crédit Agricole SA, deux jours de télétravail sont offerts aux employés. Pour BNP Paribas, la firme requiert la présence des salariés sur le site deux fois dans la semaine. En ce qui concerne Société Générale, l’entreprise reprend les mêmes exigences avec la première moitié des salariés en travail à distance et l’autre dans les bureaux. Des rotations sont cependant organisées pour équilibrer l’emploi comme l’adopte Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Néanmoins, les accords de télétravail conclus ces derniers mois restent encore en suspens chez certaines enseignes financières pour éviter le rebondissement de l’épidémie. L’entente accorde notamment aux employés des banques une adaptation par travail ajoutée de la possibilité de télétravail deux jours par semaine. À titre d’information, certaines structures mettent déjà en application ces conventions comme c’est le cas de Société Générale, BPCE ou encore Crédit Agricole.
Ainsi, les clients pourront à nouveau sélectionner entre consommation numérique et traditionnelle des services bancaires. À chacun de décider ce qui convient mieux à ses besoins. Dans tous les cas, d’autres alternatives sont disponibles si jamais un dispositif choisi n’est pas satisfaisant.