Les banques européennes pourraient prendre du recul vis-à-vis des prêts aux entreprises

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Les banques ont jusqu’ici résisté efficacement aux retombées de la pandémie sanitaire, mais l’avenir s’annonce plus sombre. Comme le rapporte l’Autorité bancaire européenne, le risque de non-remboursements des prêts devrait flamber, un scénario qui jette le doute sur les futures actions des établissements bancaires. Vont-elles continuer d’octroyer des crédits ou se retirer ?

Les régulateurs européens du secteur bancaire se félicitent de la solidité des banques en ces temps de crise. En effet, les succursales du Vieux continent ont globalement répondu présentes et ont vivement participé à redynamiser l’économie. Néanmoins, les acteurs financiers n’ont pu cacher leur appréhension quant à la capacité des établissements bancaires à résister aux retombées de la crise sanitaire sur le long terme. De plus, on ne saurait encore dire quand la pandémie sera complètement éradiquée.

Les banques en ont conscience, c’est la raison pour laquelle elles se sont accordées pour une réforme du Mécanisme européen de soutien (MES), comme le rapportent des articles parus sur les plateformes de comparatif banque. Néanmoins, les professionnels du secteur se demandent si, à lui seul, ce nouveau filet de sécurité pourra assurer la stabilité du secteur bancaire.

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Une belle résistance face à la crise

Lors du bilan annuel de la santé des établissements du continent, l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) a félicité les banques quant à leur résistance face à la crise. Le régulateur a également salué la dévotion des succursales qui n’ont pas fui et ont soutenu du mieux qu’elles pouvaient les enseignes en difficulté. En effet, en ces temps de crise et conséquence de l’imposition du strict confinement, de nombreuses enseignes ont eu besoin d’un soutien financier pour éviter la faillite.

La plupart des établissements bancaires ont répondu favorablement à ces demandes de prêts, qui plus est les pouvoirs publics ont soutenu les banques dans cette démarche. En effet, certains gouvernements ont mis en place des mesures afin d’inciter les banques à octroyer plus de crédit. C’est notamment le cas en France où Matignon a déployé les « prêts garantis par l’État ».

Un bel élan de solidarité envers les entreprises en difficulté, toutefois les groupes bancaires doivent maintenant gérer les risques de non-remboursement des crédits.

Les banques, aujourd’hui menacées

Après la crise sanitaire, les banques européennes doivent maintenant faire face aux créances douteuses, c’est-à-dire les défauts de remboursement des crédits. C’est un risque classique auquel les succursales sont confrontées lors de l’octroi d’un prêt, mais aujourd’hui la situation a pris une autre proportion, car les enseignes emprunteuses éprouvent des difficultés à dégager des profits et donc à s’acquitter de leurs dettes.

Les banques ont néanmoins prévu ce cas de figure et ont augmenté leur réserve de capitaux, des provisions qui selon l’ABE, limitent leur marge de manœuvre sur le marché et pourraient pénaliser l’économie.

En effet, ces réserves resteront endormies dans les coffres et ne seront pas injectées dans la machine économique. Cette mesure est vivement critiquée par des acteurs financiers, mais à la décharge des banques la qualité des actifs devrait encore se dégrader d’ici les prochains mois.

En outre, les prêts octroyés jusqu’ici ont de grandes chances de ne pas être remboursés, en tout cas pas sur le court terme, d’où la nécessité de se constituer ces coussins financiers. À noter que les créances douteuses sont aujourd’hui estimées à 1 400 milliards d’euros en Europe.

C’est ainsi logique que les banques aient décidé de prendre du recul. Solliciter leurs provisions de capitaux les mettrait dans une très mauvaise posture alors que ce sont les dernières à pouvoir garantir le relancement de l’économie si jamais les entreprises venaient à faillir.

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