Le projet de fusion des réseaux de Société Générale et Crédit du Nord rejeté par les syndicats
Les organisations syndicales se sont opposées au chantier de fusion des réseaux de Société Générale et Crédit du Nord après la publication du rapport Secafi. Ce document de 1 600 pages a alerté sur les risques élevés de la mise en œuvre de ce rapprochement. À titre de rappel, le projet prévoit la fermeture d’un tiers des agences des deux réseaux (au nombre de 600) au cours des quatre prochaines années.
Dans ce rapport, l’expert indépendant a signalé l’existence de nombreux risques, pour ne mentionner que la disparition de plusieurs milliers de postes. En effet, la fusion devrait permettre de réaliser 450 millions d’euros d’économie d’ici 2025 et, pour atteindre cet objectif, il faudra supprimer entre 5 000 et 6 000 emplois.
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Réduction des coûts et rentabilité avant tout
La fusion des réseaux des deux groupes vise avant tout la baisse des coûts et l’amélioration de la rentabilité pour la Société Générale.
De leur côté, les syndicats dénoncent les impacts de ce projet sur les emplois : 60 % des économies qui vont être réalisées, soit 300 millions d’euros, proviendraient des réductions d’effectifs et des charges immobilières. Le reste serait généré par l’unification du système informatique d’ici 2025.
Les changements organisationnels et informatiques auront sans aucun doute des effets négatifs sur la relation avec la clientèle souligne le rapport.
Ceci pourrait provoquer une hausse du niveau d’insatisfaction et du taux d’attrition, en particulier pour Crédit du Nord.
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Risques opérationnels particulièrement importants
Le rapport relève également des risques opérationnels importants en lien avec le projet de transformation totale du système informatique. Ce chantier nécessitera un investissement colossal de 322 millions d’euros et sa mise en œuvre pourrait provoquer des dysfonctionnements notoires.
À ceci s’ajoute
La grande de différence de culture entre les deux groupes, laquelle ne sera pas facile à effacer, indique l’expert de Secafi.
Ce dernier a ainsi conclu son rapport en proposant une alternative à ce projet : unifier le système informatique, mais maintenir la structure actuelle (ne pas fusionner les deux réseaux).