La filiale française d’HSBC est désormais rangée sous la bannière de Cerberus
Après l’annonce de son engagement à fournir des efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique, la banque sino-britannique HSBC continue de faire parler d’elle. Cette fois, l’enseigne a bien voulu attirer l’attention sur sa filiale française qui est désormais rangée sous la bannière du fonds Cerberus suite à une vente… à perte.
En effectuant un comparatif banque, les Français se rendront sûrement compte qu’HSBC ne figure désormais plus dans la liste des établissements de détail opérant dans l’Hexagone. Et ce n’est pas faute de le croire puisqu’aux dernières nouvelles, tout indique que la filiale tricolore de cette enseigne sino-britannique a bien fait de déserter les lieux.
La raison, sa maison-mère s’est résolue à s’en séparer au prix le plus bas en le cédant à perte entre les mains du fonds Cerberus. Une décision qui s’explique à travers différentes raisons selon certains observateurs mettant en exergue les éléments pointant dans ce sens.
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La filiale française d’HSBC cédée à perte
Le temps est révolu où HSBC entretenait l’ambition d’accéder au statut de « banque locale » partout dans le monde. Dans ce sens, l’enseigne avait d’ailleurs choisi la France comme le portail lui ouvrant la voie sur l’Europe. Sa stratégie était, alors l’acquisition de la banque CCF (Crédit commercial de France) pour la coquette somme de plus de 11 milliards d’euros.
Désormais devenue sa filiale depuis 2000, l’enseigne devait ainsi servir ses ambitions européennes. Mais cette époque est désormais révolue puisque plus de deux décennies après, HSBC s’est résolue à s’en séparer. Aux dernières nouvelles, l’on constate ainsi que cette succursale est désormais rangée du côté du groupe financier américain Cerberus qui vient d’en finaliser l’acquisition à un prix largement en dessous des 11 milliards susmentionnés selon un analyste ajoutant que :
Acheter au plus haut et vendre au plus bas n’est pas une stratégie très glorieuse, mais la banque anglo-chinoise préfère prendre ses pertes que des risques supplémentaires.
Ainsi, à travers Cerberus, le réseau tricolore de 230 agences employant 4 000 salariés d’HSBC continuera d’exister. À noter que pour ce géant financier anglo-chinois, il ne s’agit pas là de la première décision allant dans ce sens étant donné qu’il s’est aussi séparé de sa banque de détail aux États-Unis et qu’en parallèle, il a prévu de supprimer 3 500 postes au niveau mondial.
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Un revirement qui s’explique à travers différentes raisons
Entretenant depuis des décennies le rêve de devenir une banque locale à travers le monde, le choix d’HSBC de se séparer de certaines de ses filiales est certes un revirement inattendu qui s’explique à travers différentes raisons.
À commencer par le fait que l’enseigne a décidé de concentrer ses efforts sur le marché asiatique y découvrant un nouvel Eldorado en mesure de servir au mieux ses ambitieux objectifs de rentabilité.
Tout cela pour en venir au fait que les États-Unis et l’Europe ne servent plus ses intérêts étant donné que ses activités en tant que banque de détail y sont confrontées à deux obstacles majeurs :
- Le niveau relativement bas des taux d’intérêt mettant à mal sa rentabilité ;
- La montée en force des banques en ligne mettant dans une mauvaise posture les agences physiques.
Ainsi, en ce qui concerne ce dernier point, l’on constate que la concurrence est rude d’autant que de leur côté, les autres acteurs spécialisés dans la banque de détail ne sont pas là pour faciliter les choses si ce n’est que prendre en compte le cas de Crédit Agricole détenant le premier titre tricolore dans ce domaine.