Ebury- Banque Postale : un partenariat qui va surtout profiter aux entreprises commerciales
Dans le monde ultra concurrentiel de la banque, les alliances stratégiques constituent un atout majeur. En combinant leurs forces, les entités deviennent encore plus compétitives et étoffent beaucoup plus facilement leur catalogue d’offre. La nouvelle collaboration entre la Banque Postale et Ebury, une fintech spécialisée dans le paiement à l’international, entre dans cette logique de développement.
Un partenariat qui profite aux entreprises commerciales
Pour qu’une collaboration soit pertinente, la première chose à faire est d’identifier la clientèle ciblée.
Important Avec ce nouveau partenariat, la Banque Postale souhaite apporter une solution supplémentaire à ses clients PME en ce qui concerne les transactions internationales effectuées par ces dernières, notamment en leur offrant la possibilité de réaliser des paiements fournisseurs en devise locale.
En clair, la filiale du groupe La Poste veut épargner aux PME le recours à un comparateur banque en leur proposant une solution efficace et à un tarif moindre pour les opérations d’import-export. Le nouveau partenaire n’est autre qu’Ebury, une fintech britannique qui a vu le jour en 2009 et qui s’est spécialisée dans les paiements en devises.
Important Plutôt que de développer en interne de nouvelles offres pour accompagner ses clients à l’international, la Banque Postale préfère donc les confier à son nouveau partenaire.
Par ailleurs, la signature de cette nouvelle collaboration constitue une étape de plus dans le projet de développement de la Banque Postale. Avec comme date butoir l’année 2030, la banque espère devenir le partenaire attitré des petites et moyennes entreprises, en particulier celles qui sont spécialisées dans le commerce extérieur.
Je compare les offres bancaires
Ebury, déjà très populaire auprès des entreprises
Malgré son jeune âge, Ebury dispose déjà d’une clientèle bien établie. Selon les chiffres communiqués, elle compte désormais plus de 50 000 entreprises clientes, avec une présence dans plus de 20 pays différents, dont la France.
En novembre dernier, pour finaliser l’acquisition de ce « grossiste en devises », la banque espagnole Santander a déboursé 400 millions d’euros. Actuellement, elle détient 50,1 % du capital de la fintech.