Le covid-19 a également fait des ravages au sein des banques centrales
La pandémie de covid-19 ne fait pas de distinction. Tout le monde peut être contaminé, peu importe le milieu social ou professionnel où il évolue. Les dirigeants et les employés des banques centrales ne font donc pas exception. Ces centres névralgiques de l’économie comptent aussi de nombreuses contaminations dans leurs rangs.
La continuité dans l’adversité
S’il y a bien une entité qui n’a pas pu observer un arrêt pendant cette pandémie, c’est bien la banque centrale. Son rôle crucial dans l’économie l’a empêché de suspendre ses activités comme l’ont pu faire les entreprises lambda.
À l’instar de ceux qui n’ont pas été sujets au chômage partiel, les banquiers centraux, dirigeants comme collaborateurs, ont dû se mettre au télétravail. Pour ceux qui ont dû poursuivre leur travail en présentiel, les règles de distanciations sociales ont été respectées et les locaux ont été réaménagés en conséquence.
Important Malgré toutes les précautions prises, les banques centrales à travers le monde déplorent des cas de contamination au covid-19 dans leurs rangs. Ainsi, le gouverneur adjoint de la banque centrale de Suède fait par exemple partie des personnes contaminées. D’autres gouverneurs (de banques centrales) à travers le monde ont également été infectés, à l’instar de ses homologues indien, bulgare, chypriote ou encore soudanais.
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Une période délicate en matière de cybersécurité
Comme les outils numériques sont plus sollicités qu’à l’accoutumée, les failles de sécurité sont d’autant plus probables. Et c’est là l’un des grands enjeux des banques centrales, au vu de l’importance et de la sensibilité des données qui circulent entre les différentes entités.
Et elles ont eu raison d’avoir fait preuve de vigilance étant donné que l’année 2020 s’est accompagnée d’une multiplication des fraudes et de piratages à l’encontre du secteur financier.
Certains cybercriminels ont même pris un malin plaisir à rendre publics les plans d’action des banques centrales avant leur publication officielle. Cette mauvaise blague a entrainé de moult remous sur le marché financier alors que celui-ci était déjà grandement fragilisé par la crise.
Des outils numériques incontournables
En dépit des risques de cybersécurité, les banques centrales, tout comme les banques de détail, ne peuvent plus faire l’impasse sur la digitalisation de leurs activités.
Pour faire face à la crise, mais aussi par souci de modernité, de nombreux outils numériques ont été développés.
Du simple comparateur banque aux plateformes d’échanges et de trading, la banque est entrée dans une nouvelle ère, à savoir l’ère du digital qu’elle appréhendait beaucoup, mais qu’elle a dû rejoindre presque en urgence, du fait de la pandémie et de tout ce qui s’est ensuivi.