Les banques choisissent diverses démarches pour optimiser leurs bilans
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Ces derniers temps, le monde financier assiste à une cession massive des actifs. À cela s’ajoute une fréquente acquisition des Fintech. Pour les banques, cette tendance s’explique par l’intention de réaliser un meilleur bilan. Pour atteindre cet objectif, d’autres enseignes décident de se séparer de leurs filiales. Tel serait le cas pour cotation d’ALD par la Société Générale.
Dans les établissements financiers, la cession d’actifs devient une pratique courante. Il s’agit d’une stratégie qui vise particulièrement à affiner le bilan. Par conséquent, la vente et le rachat de crédits douteux se poursuivent actuellement. Cette démarche adoptée par les enseignes européennes favorise par ailleurs une stabilité de la dynamique d’acquisition. Sur ce point, Deloitte prévoit une hausse importante des cessions d’actifs.
Outre ce marché qui privilégie la vente de créances douteuses, l’acquisition des Fintech se présente également comme une démarche très courante en vue d’alléger le bilan des banques. Dans certains cas, les établissements financiers décident entre autres d’abandonner leurs filiales.
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La cession d’actifs comme approche principale
Les organismes financiers se préparent actuellement aux opérations de fusion-acquisition. De ce fait, elles tentent d’assainir leurs bilans. Pour la plupart, la démarche se traduit par une cession de portefeuille. Ce marché des crédits douteux totalisera un coût de 100 milliards d’euros de revente selon une estimation de Deloitte. Notons en guise d’exemple le cas de Santander qui vient de céder des actifs de 30 milliards d’euros à l’issue de la reprise de Banco Popular pour 1 euro. Pour sa part, UniCredit réalise une vente de 20 milliards.
À côté de cette vente de crédits douteux, la séparation avec les filiales s’inscrit également dans la stratégie des banques qui envisagent d’affiner leur bilan. À ce sujet, soulignons que Société Générale procède à la cotation d’ALD alors que Crédit Agricole décide de rompre sa collaboration avec Eurazeo. Notons par ailleurs que Barclays vient de clôturer la cession de ses activités de détail en France.
Le rachat d’une Fintech devient également une tendance
Certes, les établissements financiers privilégient la vente des créances douteuses pour améliorer leurs bilans. Toutefois, une grande partie de ces enseignes optent également pour le rachat des Fintech. En ce qui concerne BNP Paribas, elle acquiert Compte-Nickel. La Banque Postale, quant à elle, devient la nouvelle propriétaire de KKBB.
Selon Jérémy Langlois, responsable des institutions financières chez Messier Maris :
Pour les banques, la valeur n'est plus dans la taille du bilan, mais dans le client. La logique de consolidation pour mutualiser les coûts fixes et les fonctions transverses est moins prégnante pour des institutions qui ont mené à bien la restructuration de leurs activités. Et gagner des clients passe moins par le rachat de portefeuilles de ses concurrents que par l'enrichissement des services et la différenciation affinitaire.
Jérémy Langlois
Cela signifie que l’acquisition d’une industrie financière garantit aux banquiers l’obtention d’une nouvelle clientèle. Vu l’importance des transactions effectuées dans ce domaine, les clients consulteront régulièrement un comparatif banque pour découvrir les offres les plus avantageuses.