Les Fintechs lancent un appel à la Commission européenne

Concept de la fintech

C’est une nouvelle qui met les jeunes pousses technologiques dans tous leurs états. Les propositions de l’Autorité bancaire européenne (EBA) dans le cadre de la directive révisée sur les services de paiement (DSP2) visent à ne plus permettre aux Fintechs d’avoir recours à leurs méthodes de « web-scraping » pour accéder aux données des clients. C’est ainsi qu’elles se sont manifestées pour inciter la Commission européenne à modifier les normes proposées par l’EBA.

65 Fintechs européennes ont signé et rendu public un manifeste qui vise à dénoncer les conditions de mise en œuvre de la directive révisée sur les services de paiement ou DSP2, des normes qui devront entrer en vigueur en Europe en janvier 2018.

Il s’agit des propositions avancées par l’EBA (Autorité bancaire européenne) qui visent à modifier l’accès des Fintechs aux informations bancaires des clients. L’EBA est notamment chargée par la Commission européenne pour étudier les normes techniques qui encadre l’accès aux données.

Ces jeunes pousses technologiques souhaitent donc que la Commission européenne intervienne sur la décision de l’EBA en demandant à cette dernière de modifier certaines de ces normes.

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Des normes qui déforment les méthodes des agrégateurs

D’une manière concrète, les Fintechs effectuent deux types d’activité: des services d’agrégation de comptes bancaires, et des services d’initiation de paiement.

Dans le cadre de ces deux types de service, les acteurs émergents peuvent accéder, avec l’accord des clients, aux données de leurs comptes bancaires à partir des méthodes appelées « web-scraping » qui permettent aux Fintechs de demander aux clients leurs codes d’accès.

Et les normes adoptées par l’EBA visent notamment à obliger ces jeunes pousses à ne plus utiliser ces méthodes, mais plutôt d’avoir recours à des plateformes qui sont fournies par les banques pour l’accès aux comptes de leurs clients.

Des Fintechs qui doutent des banques

Mais les Fintechs craignent entre autres de la conception effective de ces plateformes par les banques européennes.

En effet, le développement de ces interfaces qui sont censées permettre l’accès aux données des clients n’est pas encore certain. Les signataires se sont d’ailleurs exprimés sur ce point dans le manifeste :

Le bon fonctionnement et la mise à jour de ces plateformes est une simple hypothèse à ce jour. Ces plateformes n'ont pas encore été développées, ni même testées. La seule manière de s'assurer que les banques soient incitées à les développer et à les mettre à jour est de rendre leur usage optionnel.

Ces Fintechs veulent donc s’assurer que l’accès aux comptes apporté par les banques corresponde bien à celui que l’EBA recommande.

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La contre-attaque des banques européennes

Suite à une telle manifestation venant des jeunes pousses technologiques, les banques européennes s’inquiètent de l’influence que cela peut avoir sur la Commission européenne et sont contraintes à réagir. C’est dans une lettre, écrite le 3 mai pour la Commission et qui a pu être consultée par le journal Les Echos, que se sont manifestés l’EBF (fédération bancaire européenne), l’EACB (l'association européenne des banques coopératives) et l’ESBG (instance représentant les caisses d'épargne en Europe). Dans la lettre, ils expliquent que:

Un amendement qui imposerait le mode de fonctionnement actuel des prestataires de paiements ne pourrait qu'abaisser le niveau de protection des consommateurs, augmenter le risque de fraudes et réduire l'innovation et la concurrence dans le secteur.

La Fédération bancaire européenne s’est également exprimée à ce sujet le 5 mai dernier dans un communiqué, en soulignant que :

Tout changement inapproprié dans les standards techniques préconisés par l'EBA mettrait en risque l'intégrité des données personnelles des clients.

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