À qui profite l’alliance entre les Fintechs et les banques ?

Devises financières

Depuis un certain temps, l’émergence des sociétés technologiques financières (FinTech), ces nouveaux acteurs de la finance sont de plus en plus remarquables. Actuellement, de plus en plus de partenariats financiers s’établissent entre ces nouveaux acteurs et les organismes bancaires, à tel point que la concurrence entre ce deux domaines commence à s’estomper. Pourquoi ? Est-ce une menace pour les activités bancaires?

Selon le dernier recensement de « Swiss Fintech Start-up Map », on compte environ start-up de la finance actuellement environ 200 alors qu’il y a un an, elles n’étaient que 150. Leur nombre ne cesse de s’accroître. Leurs domaines d’activité sont notamment l’investissement, le crowdfunding et les paiements. Quelles relations y-a-t-il entre ces entreprises ? Qu’en est-il des partenariats ?

Une situation qui accompagnera les clients bancaires dans leur comparaison de banques avant de choisir celle qui leurs convient.

Par ailleurs, les Français font de moins en moins confiance à leur banque. Selon les derniers chiffres, l’on constate que la plupart d’entre eux seraient prêts à abandonner leur bonne vieille banque pour une Fintech.

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Vaste opération de partenariat

En général, ces start-up suisses ont opté pour un partenariat avec les banques au lieu de se lancer dans la concurrence. Christina Kehl, directrice de l’association des start-up financières, souligne que :

Nous avons besoin d’une approche encore plus innovante et disruptive. Il existe beaucoup de start-up intéressantes, mais rares sont celles qui sont vraiment des « game changers».

Christina Kehl.

En plus de cela, elle a précisé que :

Tout ce qu’il nous faut, c’est être encore plus aventureux pour produire une licorne (ces sociétés valorisées à plus d’un milliard).

De son côté, Marc Bernegger, entrepreneur et investisseur dans le domaine des fintech explique que :

C’est vrai et la raison principale est la suivante : le marché suisse est petit, limité et séparé de l’Union européenne. Il n’est pas possible pour les FinTech d’avoir un passeport européen.

Marc Bernegger.

Quant à Antoine Verdon, un autre entrepreneur basé à Suisse,

Les start-up qui avaient commencé à offrir des produits directement se mettent à coopérer avec les banques.

Antoine Verdon.

Il a mis en exemple le Truewealth de BLKB, CreditGate24 avec Hypo Lenzburg, LenditApp avec Valiant ou encore Startnext avec LUKB.

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Les raisons de cette alliance

Selon encore cet entrepreneur, il y en a quatre raisons à cela. Premièrement, il s’agit de la spécialisation puisque :

Les start-up sont trop petites pour tout faire et se concentrent sur leur domaine de spécialité, qui est leur produit, pas les processus de compliance

Antoine Verdon.

En effet, la différence entre les banques et les start-up réside dans l’envergure de l’entreprise. Leur petite taille reste un frein pour ces start-up pour avoir une licence bancaire.

Un autre point important, c’est le réseau de distribution. Et enfin, il est important de souligner la difficulté que rencontrent les start-up : les clients ont plus de confiance aux banques qu’à elles. Les fonds d’investissement basés sur des ETFs en sont des exemples précis.

C’est la raison pour laquelle les alliances entre les start-up et les banques sont de plus en plus multiples. Tel est l’exemple de la collaboration entre Advanon et la Banque Cantonale de Bâle-Campagne (BKLB) ou celle d’Hypothekarbank Lenzburg et Deutsche Bank.

Daniel Abebe, membre de la direction d’Advanon explique que :

Beaucoup pensent que les FinTech sont là pour remplacer les banques, mais nous pensons que nous pouvons arriver à une situation gagnant-gagnant où les banques peuvent amener une plus-value à leurs clients tandis que les start-up acquièrent de nouveaux clients avec la réputation d’une marque établie

Daniel Adebe.

En somme, c’est un autre moyen permettant d’augmenter les chances de succès non seulement pour les banques mais aussi pour les FinTech.

Le partenariat, un risque ou une menace ?

Selon Daniel Adebe, c’est un moyen permettant de :

Développer de nouveaux produits de la manière la plus rapide et efficace possible. En collaborant, une banque peut tester le marché en limitant les risques et sans investir de gros montants dans le développement de produits qui ne verront peut-être jamais le jour

Daniel Adebe.

Toutefois, les choses tournent actuellement en faveur des FinTech, puisque les banques entrent dans une phase où la relation-client se dégrade de plus en plus.

Concernant les clients privés, Antoine Verdon indique que :

Les nouvelles réglementations européennes sur les paiements (DSP2) prévoient que dès 2019, les start-up pourront avec l’accord des clients se connecter directement au compte en banque et offrir des services avec tous les avantages d’une banque, mais sans les inconvénients liés à la licence bancaire.

Antoine Verdon.

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