Dans l’environnement actuel de taux d’intérêt bas, nombreux sont les clients bancaires qui décident de renégocier leur crédit immobilier. Pour ne pas perdre leurs usagers, les établissements de crédit n’hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues des emprunteurs lors de la renégociation de leur prêt. Tour d’horizon !
Pour contourner leur obligation en matière de renégociation de crédit, les établissements bancaires dressent sciemment des obstacles sur le parcours du client afin de retarder le plus possible l’opération.
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Parmi ces obstacles, l’association cite des « comportements dilatoires, la gestion calamiteuse des dossiers ainsi que l’inflation galopante des tarifs ».
Face à ces manœuvres malveillantes des banques, il est conseillé aux clients de contacter des associations de consommateurs pour contester les comportements abusifs des établissements de prêt et pour se faire accompagner dans les démarches à entreprendre.
Les comportements dilatoires des banques se reflètent à travers les manœuvres qu’elles déploient pour retarder l’entrée en renégociation du crédit. C’est ainsi qu’elles tergiversent dans la transmission de documents dont le client a besoin ou dans l’émission de réponses attendues par pléocelui-ci.
Cette situation est particulièrement problématique pour les clients qui font racheter leur crédit immobilier (en procédant au remboursement anticipé de celui-ci) et en contracte un nouveau auprès d’un établissement concurrent. Pourquoi ? Parce que déclenchement de l’opération n’est possible que si l’emprunteur fournit le décompte de remboursement anticipé à l’enseigne qui rachète le prêt.
En plus d’être une entrave à la concurrence, cette manœuvre de la banque prêteuse constitue un blocage à la mobilité de la clientèle souligne l’UFC-Que Choisir. L’association indique que
le temps joue en faveur des banques, car les intérêts du crédit sont payés prioritairement au remboursement du capital (…) Avec ce délai imposé par la banque, là où le client aurait du gagner de l'argent, il en perd. Plus il doit attendre, plus le gain escompté est réduit.
Selon l’UFC-Que Choisir,
de nombreux consommateurs doivent s’acquitter de sommes non prévues et non expliquées.
UFC-Que Choisir.
En plus de devoir verser l’indemnité de remboursement anticipé (IRA), les clients se voient facturer des frais de dossier, de mainlevée, de fourniture d’un tableau d’amortissement, etc. Les établissements de crédit contraignent même certains emprunteurs à s’acquitter d’indemnités au titre d’une perte d’emploi ou d’une mobilité professionnelle ayant causé la renégociation.
De 2012 à 2017, les frais annexes ont par ailleurs crû considérablement. Les coûts des avenants ont inscrit une hausse de 18% sur cette période. Représentent près de 1,34% du capital restant dû, leur montant minimum a progressé de 43%, passant de 361 à 516 euros.
L’association déplore ces comportements commerciaux des banques étant donné que pour faire renégocier leur crédit, certains consommateurs sont contraints d’adopter des produits accessoires (nouvelle carte bancaire, assurance-habitation, parts sociales auprès d’un établissement mutualiste, etc.
L’UFC-Que Choisir estime que pour protéger les consommateurs, il est indispensable de mettre en place un comparatif tarif banque. Concrètement, l’association sollicite l’encadrement des mauvaises pratiques des établissements bancaires grâce au raffermissement des contrôles et à une uniformisation de la terminologie entre les divers acteurs sur le marché. Ces mesures rendront la comparaison des tarifs des différents établissements de crédit plus aisée.
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etc.
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