Les acteurs financiers sont lancés dans une course visant à conquérir le marché du paiement fractionné
Après des années d’évolution dans l’ombre, le marché des paiements en plusieurs fois est finalement parvenu à capter l’attention des acteurs financiers désormais prêts à tout pour s’y faire une place. Non pas sans raison puisque ces derniers ont compris que ce marché a énormément du potentiel à revendre qu’ils ont bien envie d’exploiter.
Sur le marché financier tricolore, les acteurs bancaires s’accordent à dire qu’être la meilleure banque pour les jeunes et les adultes consiste à proposer un service qui réussirait à susciter l’engouement de la majorité.
Ce qui est désormais le cas pour le système de paiement facturé qui a gagné son ticket pour s’intégrer dans les mœurs depuis que la démocratisation de la digitalisation a accéléré l’essor des commerces en ligne.
Les fintech et les banques classiques l’ont compris et elles sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans une course visant à tailler la meilleure part de ce marché des plus prometteurs en explorant différentes stratégies.
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Désormais sous les feux du projecteur
Dans l’Hexagone, autant dire que le système de paiement en plusieurs fois a évolué dans l’ombre durant des années sans réussir à faire des vagues.
Du moins, jusqu’à récemment puisque ce domaine d’activité est désormais sous les feux du projecteur en suscitant dans un premier temps l’engouement des Français. Ce, pour la simple raison qu’ils ont finalement compris que c’est le meilleur moyen de réaliser leurs projets d’achats sans crouler sous le poids de la facture.
Ainsi, la demande est sur une tendance haussière notamment depuis la crise sanitaire qui a servi de tremplin aux commerces en ligne comme en témoigne le joaillier parisien Mauboussin s’exprimant en ces termes :
Ce système qui permet de régler un seul achat en plusieurs fois a doublé en à peine plus d’un an.
Une tendance généralisée qui est évidemment pour avantager les commerçants selon les analystes précisant que ces derniers y découvrent un moyen efficace pour optimiser les ventes et les bénéfices qui vont avec.
Et puisqu’il s’agit d’un rouage dans lequel des acteurs financiers jouent le rôle d’intermédiaire en charge d’avancer les fonds aux commerçants et de récupérer les paiements auprès du client, inutile de préciser que ces derniers en tirent également des profits, grâce à des commissions sur chaque transaction. De quoi, attirer l’attention des fintech et des banques qui sont désormais bien nombreuses à se positionner sur ce marché selon le cabinet de conseil Accuracy indiquant que :
C’est devenu obligatoire de proposer ce genre de services.
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La course est lancée
D’après les analystes, l’engouement montant des Français pour le paiement fractionné a eu pour conséquence d’accélérer sa croissance. Résultat, le système a enregistré un résultat plus qu’encourageant en 2021 en matière de transactions en dépassant la barre des 6 milliards d’euros. Un record inédit selon les analystes estimant que ce niveau pourrait être amené au-delà des 10 milliards.
Une raison suffisante pour décupler l’appétit des fintech et des banques y découvrant une manne financière qu’elles aimeraient bien exploiter pour les inciter à prendre la ligne de départ dans une course effrénée qui est aussi motivée par une perspective encourageante selon un expert faisant savoir que :
Une fois que vous êtes sur le paiement fractionné, vous pouvez remonter la chaîne de valeur vers le haut avec du crédit et vers le bas avec du paiement simple.
À ce propos, il faut préciser que les fintech disposent d’une certaine longueur d’avance étant donné qu’elles sont nombreuses à se spécialiser dans ce domaine pour leur permettre de développer des solutions technologiques facilitant leurs collaborations avec les commerçants selon l’une d’elles indiquant que :
Nos outils nous permettent de savoir qui est le propriétaire de la carte bancaire devant son écran et s’il est capable d’honorer ses futures échéances.
De leur côté, les banques sont déterminées à accélérer la cadence en explorant différentes stratégies comme l’acquisition d’entreprises spécialisées ou le déploiement massif de solutions dédiées aux e-commerces, mais aussi aux commerces physiques.
