Marché en pleine ébullition, le paiement numérique a permis à de nombreuses entreprises spécialisées dans ce domaine de connaitre une croissance fulgurante. Ce qui est bien le cas pour la Britannique Checkout qui peut désormais se targuer d’être l’une des fintech les mieux valorisées au monde, grâce à des leviers majeurs.
Depuis son lancement en 2012, la banque en ligne Checkout ambitionne de figurer dans la liste des fintechs du paiement les mieux valorisées au niveau mondial. Un rêve devenu réalité puisqu’aux dernières nouvelles, cette enseigne britannique a fait savoir qu’elle y est finalement parvenue maintenant que sa valorisation a atteint la barre des 40 milliards de dollars.
Mieux encore, avec ce montant, ce spécialiste du paiement numérique créé par le Suisse Guillaume Pousaz peut se targuer de se trouver dans le peloton de tête notamment, grâce aux effets accélérateurs de la pandémie du coronavirus et à des levées de fonds fructueuses.
Pour Checkout, autant dire que la période d’exercice de 2022 commence plutôt bien. La raison est simple, l’enseigne est finalement parvenue à atteindre l’un de ses objectifs majeurs, devenir l’une des fintech les mieux valorisées dans le domaine du paiement numérique au niveau mondial.
En ces débuts d’année, la valorisation de l’entreprise est en effet portée à 40 milliards de dollars pour lui permettre de figurer dans cette liste. Mieux encore, ce montant lui ouvre la voie dans la course vers la plus haute marche du podium en rivalisant avec les actuelles têtes de peloton à l’instar des américains Square et Stripe, du néerlandais Adyen et du suédois Klarna.
Un classement indiquant que cette néobanque est actuellement bien positionnée dans cet effervescent univers, alors qu’il y a un an encore, sa valorisation portée à 15 milliards de dollars par une levée de fonds de 480 millions de dollars laissait croire qu’elle avait encore un très long chemin à faire.
Avec une valorisation passant de 15 milliards de dollars en début 2021 à 40 milliards en début 2022, autant dire que Checkout a fait un bond considérable dans sa croissance. Soit, plus de deux fois et demie sa valeur d’il y a un an selon les observateurs mettant en exergue les facteurs majeurs qui lui ont servis de leviers.
À commencer par l’épidémie du coronavirus qui a bien fait d’accélérer d’une façon significative le recours à la digitalisation dans le domaine du paiement et de l’e-commerce, alors que Checkout est un prestataire spécialisé dans ce genre de transaction entre les consommateurs et les marchands physiques et en ligne. L’entreprise en donne la preuve dans une note indiquant qu’en 2021, ses transactions traitées ont triplé de volume sur son marché d’origine qu’est la région EMEA incluant l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Et pas seulement puisque la fintech est aussi forte de sa présence au pays de l’Oncle Sam en faisant valoir que :
Aujourd’hui, la société est l’une des rares à pouvoir proposer une véritable plateforme de paiement de bout en bout aux États-Unis.
Avec le coup d’accélérateur de la pandémie du Covid-19, la valorisation de Checkout était ainsi à deux doigts de frôler la barre des 40 milliards de dollars. Pour l’aider à y parvenir, des business angels ont mis la main au portefeuille lors d’une récente collecte de fonds dans le but de renforcer son développement sur le sol américain. Une opération fructueuse selon l’enseigne indiquant dans un communiqué que :
Après une année particulièrement productive au cours de laquelle Checkout a traité des centaines de milliards de dollars de paiements pour les plus grands marchands dans le monde, l’entreprise lève aujourd’hui 1 milliard de dollars en série D.
La troisième de la lignée après celle de 2019 portant sa valorisation à un peu plus de 2 milliards de dollars et celle de 2021 à 15 milliards.
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