La crise sanitaire a permis de promouvoir les services en lignes
La crise, autant sanitaire qu’économique, générée par la pandémie du Covid-19 a impacté de nombreux secteurs d’activités dans le monde. Il convient pourtant d’admettre que les conséquences n’ont pas toujours été mauvaises. À en croire l’évolution de Chime, une fintech américaine, qui a su tirer profit de l’affluence des utilisations de service en ligne par la population, du fait de l’octroi du « stimulus check ».
Lancée il y a sept ans, Chime est passé d’une jeune pousse dans le domaine de la finance à une « banque 100% digitale » valorisée à 14,5 milliards de dollars. Une qualification qui lui va comme un gant, selon un comparatif néo banque, car ses services tournaient principalement autour, depuis ses premiers pas sur le marché. Mais en réalité, la Startup américaine a d’autres ambitions, ne serait-ce que de citer ses projets en bourse pour les douze prochains mois.
Et vu ses chiffres, le contexte actuel semble lui être favorable. En effet, en seulement quelques mois, l’enseigne a tenu entre ses mains plus d’un tiers de milliard de dollars grâce aux chèques de relance économique offerts à la population par le gouvernement. Outre le demi-milliard environ qu’elle a pu récolter de sa dernière tour de table.
Un contexte favorable
Le secteur de la finance est très concurrentiel, de nombreuses sociétés peinent à s’y faire une place, à l’image de Chime. La néobanque a été fondée il y a sept ans, mais était considérée jusque-là comme une enseigne lambda. Le moins que l’on puisse dire c’est que la pandémie du covid-19 lui aura réussi en continuant de rester disponible pour recevoir les stimulus check.
Et la néobanque américaine compte bien profiter de ce levier pour étendre ses activités. D'ailleurs, elle vient de clôturer son dernier tour de table où environ 485 millions de dollars ont pu être récoltés.
Ce résultat est plus que positif, cependant il y a encore du chemin à faire avant de s’imposer comme un leader du marché. Pour rappel, la fintech Robinhood a réussi à lever pas moins d’un milliard de dollars depuis le début de l’année.
Mais ces performances sont prometteuses. Et alors que Chine ne communique pas habituellement le nombre de souscripteurs à ses offres bancaires, la start-up a déclaré qu’elle avait dépassé les 5 millions d’abonnés en septembre 2019, sans doute pour rassurer ses investisseurs. Il est à noter que la fintech américaine dispose donc d’un plus grand nombre de clients que ses homologues tels que Revolut et N26.
S’étendre dans d’autres domaines
En un an, les transactions et le chiffre d’affaires de Chime auraient triplé. Pour expliquer ce succès, l’enseigne met en avant son modèle économique leur ayant permis de limiter les impacts de la pandémie du coronavirus sur ses activités. Cependant, la direction de la société a indiqué qu’une évolution de leur stratégie était nécessaire, surtout s’ils comptent s’étendre vers d’autres secteurs.
À ce sujet, certaines sources rapportent que la société fondée en 2013 envisage de proposer leurs services autrement que dans le domaine de la banque digitale.
En effet, même si Chime commence à devenir un acteur économique de poids dans le secteur de la finance, la banque digitale américaine ne compte pas s’arrêter là et ambitionne une introduction en bourse au cours des douze prochains mois.
À l’instar de Chime, d’autres sociétés ont tiré profit de la crise sanitaire. On pense notamment à PayPal dont la valeur boursière a dépassé celle de la deuxième plus grosse banque américaine.