Profilage des clients français des néobanques
Il s’agit d’un des plus grands phénomènes de ces dernières années, du moins dans le secteur de la finance. Les néobanques ont grandement bouleversé le paysage financier, que ce soit en France, en Europe ou même dans le reste du monde. KPMG s’est intéressé sur le profil des Français qui font appel à ces banques « Nouvelle Génération ».
Plus qu’un phénomène de mode
Les nouveautés attirent les regards. Mais l’enjeu pour les nouveaux concepts est de s’inscrire dans la durée. Les néobanques semblent bien parties pour.
Rien qu’en France, leur nombre continue de se multiplier à grande vitesse, alimentant une concurrence qui était déjà assez rude. En procédant à un comparatif de néobanque, le particulier se rend compte qu’il a désormais l’embarras du choix.
Mais justement, qui sont les Français qui font appel à ces établissements bancaires d’un nouveau genre ? Le cabinet d’audit KPMG a mené une enquête afin de répondre à cette question et d’établir une description des principales cibles des néobanques.
Le mot « néobanque » est d’office associé à la Génération Y ou « Millenials », c’est-à-dire les personnes nées entre les débuts des années 80 et la fin des années 90. Mais réduire la clientèle des néobanques à cette génération est une erreur.
En effet, ladite enquête révèle que les arguments des néobanques, axés sur les tarifs réduits et, surtout, sur le développement d’outils technologiques afin d’améliorer le parcours client et proposer des services innovants et efficaces, trouvent également écho auprès des 45 ans et plus. La seule différence est que cette catégorie de clients fait davantage confiance aux néobanques filiales de grands groupes bancaires déjà bien installés.
Encore un petit effort à fournir pour devenir une banque principale
Pour les plus jeunes, la néobanque suffit largement. En revanche, pour les adultes, les CSP+ comme les retraités, elle sert, la plupart du temps, de banque secondaire.
Toujours selon l’enquête de KPMG,
Le manque d’offres et de services constitue encore un frein pour les néobanques.
Important Si les néobanques venaient à proposer des offres de financement (crédits immobiliers, crédits conso) ou encore des offres d’assurance-vie, 68 % des personnes interrogées seraient prêtes à en faire leur banque principale.