La Fintech comtoise Moneway affiche de grandes ambitions sur le marché des néobanques
Suite à leurs études, Noémie Nicod, Romain Vermot et Benjamin Chatelin ont décidé de créer une Fintech. Leur néobanque, baptisée Moneway, mise entre autres sur l’instantanéité des applications mobiles pour séduire la génération Z (18 à 27 ans). Ces jeunes Haut-Doubiens ont par ailleurs souhaité rester à Villers-le-Lac pour contribuer à dynamiser et promouvoir leur région.
À l’image de son nom, Moneway mise essentiellement sur la simplicité et l’intuitivité pour séduire les jeunes, notamment les 18 à 27 ans. Hyperconnectés, ces derniers sont définis par leur dépendance aux smartphones et leurs exigences en matière d’instantanéité de services.
La néobanque comtoise a ainsi développé son application mobile en vue de s’imposer comme une référence sur ce segment de marché. Ses choix stratégiques révèlent d’ailleurs sa population cible et son ambition sur le long terme. Pour l’instant, l’application en est encore à sa version bêta et gratuite. Le lancement des services premium est prévu à partir de 2020.
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Une entreprise ancrée dans sa région natale
La Fintech comtoise Moneway est basée à Villers-le-Lac. Ses bureaux sont installés au rez-de-chaussée d’une charmante maison de campagne donnant une vue exceptionnelle sur le Pays Horloger. Toutefois, ce cadre paisible contraste légèrement avec les grandes ambitions de la jeune pousse.
Comme le souligne la cofondatrice et porte-parole de la start-up, Noémie Nicod, dans les colonnes d’un quotidien régional :
« On ne se limite pas à la région, on veut s’implanter à une échelle nationale ! »
Noémie Nicod.
Néanmoins, les trois jeunes entrepreneurs ont tenu à monter la Fintech dans leur région d’origine. Ils souhaitent ainsi prouver qu’une néobanque peut se développer sans problème à la campagne.
Actuellement, Moneway compte 15 collaborateurs, dont 4 viennent de la région. Ses fondateurs ont donc dû s’organiser en conséquence. D’après les explications de Noémie Nicod :
« On propose une forme d’alternance. 50 % de télétravail où chacun travaille où il habite et 50 % ici. On a des logements à Morteau pour loger les personnes quand elles viennent ».
Noémie Nicod.
La formule fonctionne très bien et les collaborateurs aiment travailler dans ce cadre atypique. Les fondateurs de la néobanque sont satisfaits de leur choix d’être resté dans la région. Ils bénéficient d’un environnement de travail exceptionnel tout en participant à la redynamisation de cette dernière.
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Des débuts prometteurs
Moneway doit encore poursuivre son développement avant d’envisager de s’imposer sur un comparatif néobanque. Si tous ses services sont encore gratuits, les offres premium de la Fintech devraient être disponibles dès 2020. L’équipe travaille notamment sur un compte parent-enfant, pouvant être utilisé par les jeunes et surveillé par les parents.
La version bêta de l’application Moneway a été lancée l’été dernier. La néobanque compte notamment sur la participation de ses utilisateurs pour la perfectionner. Comme l’explique la porte-parole de la start-up :
« On a un forum qui nous permet d’avoir des retours, et surtout une idée des attentes. On demande l’avis des utilisateurs avant de créer. On ne part pas de rien, on veut répondre aux besoins ».
Noémie Nicod.
La communauté Moneway compte actuellement environ 1 500 personnes, dont 750 utilisateurs actifs. Les autres sont encore sur liste d’attente. La start-up restreint en effet le nombre d’usagers pour limiter les bugs durant la phase de bêta-test. Pour l’instant, ses clients sont surtout des adeptes de nouvelles technologies.
En attendant la version grand public de son application, la néobanque dispose déjà d’une base solide grâce à une levée de fonds d’un montant d’un million d’euros. Par ailleurs, d’autres tours de table plus importants doivent encore être menés.
