Les banques françaises s’en sortent mieux que les américaines
La crise financière de 2008 aura vraiment eu un sacré impact sur la santé des banques à travers le monde. Cela dit, se basant sur une étude menée par la Banque de France, sur la période 2005 – 2016, les établissements français s’en sortent pas trop mal. Leur revenu net ne bouge quasiment pas, mais le total de leurs bilans est en nette hausse.
Les banques françaises s’en sortent mieux que les autres établissements européens
Bien sûr, crise financière oblige, les banques françaises telles que Boursorama Banque, Fortuneo ou autres ont enregistré une baisse du rendement des actifs, mais cela n’a pas non plus été la catastrophe que beaucoup prédisaient.
Les autres banques d’Europe ont enregistré une baisse de 57 points de base (-57 pb), alors que les établissements de l’Hexagone ont pu limiter la casse à -13 pb.
De l’autre côté de l’Atlantique, la situation n’est guère mieux, surtout en ce qui concerne les rendements des actifs. Ceux-ci se chiffrent à -0,58 % au pays de l’Oncle Sam (autant qu’en 2005) alors que ceux du Vieux Continent présentent des rendements de -0,23% et plus précisément -0,18% pour les banques de l’Hexagone.
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Comment les banques françaises s’y sont-elles prises ?
Important Selon l’étude menée par la Banque de France, entre 2005 et 2016, le total des bilans des banques françaises a fait un bond de +42%.
On se rend mieux compte de l’importance de cette évolution lorsqu’on s’aperçoit que les autres banques européennes n’ont pas fait mieux que +2 % et celles des États-Unis de +10 %.
Quelle a été la solution miracle ? Les banques françaises ont tout simplement diversifié leurs activités en se lançant par exemple dans l’assurance ou dans la gestion d’actifs. Le moteur de crédit a tourné à plein régime, ce qui a permis :
- d’accroître largement les totaux des bilans ;
- de diminuer les marges d’intérêts.
Ajoutées à cela une excellente maîtrise des frais de gestion ainsi que la réduction des coefficients d’exploitation. Les banques françaises n’ont eu de cesse d’investir, parfois même dans de nouveaux domaines inédits. Tout ce qui compte, c’est de disposer de « portefeuilles de crédit de meilleure qualité ».