Sur la saison 2022, les analystes s’attendent à une croissance à deux chiffres du coût des retraits déplacés
Dans une note publiée récemment, un cabinet d’étude traite le sujet sur le coût des retraits déplacés pour la saison 2022. Autant dire que les prévisions ne sont pas des plus reluisantes pour les consommateurs étant donné qu’ils pourraient être amenés à faire face à une croissance à deux chiffres.
Il y a peu de temps, l’Observatoire des tarifs bancaires a fait savoir qu’en 8 ans, les frais de tenue de compte n’ont pas arrêté de progresser qu’ils ont fini par peser lourd sur le budget des consommateurs. Une situation qui intervient, alors qu’en parallèle, une étude prévisionnelle a démontré qu’une autre catégorie de frais bancaire viendra alourdir davantage la facture en faisant allusion aux retraits déplacés.
À travers leurs investigations, des analystes ont en effet découvert que pour des raisons notamment liées à la baisse du nombre d’opérations gratuites, ce coût aurait tendance à décupler cette année en affichant une hausse estimée à près de 40%.
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La tendance est à la hausse
Dans l’Hexagone, associations et syndicats s’accordent à dire que ces dernières années, la tendance est à la hausse en ce qui concerne les frais bancaires en pointant du doigt les coûts liés à certaines catégories de services.
À commencer par les frais de tenue de compte selon l’observatoire des tarifs bancaires indiquant que ces huit dernières années, une croissance de 167% a été détectée de ce côté. De quoi, permettre à un membre de l’association Indecosa CGT de dire que :
Les banques ont fait preuve d’une belle inventivité en termes de tarifications ces dernières années, notamment avec les coûts des retraits, dont l’évolution a clairement été défavorable aux clients.
À ce propos, une étude récente a permis de découvrir qu’en 2022, ce phénomène ne manquerait pas de se renforcer et serait amené à afficher une augmentation de 39% en prenant en exemple le coût moyen annuel pour 4 retraits déplacés effectués par mois. Ainsi, les utilisateurs devraient s’attendre à une facturation estimée à 12 euros, alors qu’en 2021, celle-ci était encore limitée à 8,60 euros. À l’un des experts à la source de ces données d’ajouter :
Cette évolution concerne principalement les cartes classiques, tandis que les cartes plus haut de gamme sont épargnées.
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La baisse du nombre de retraits gratuits en cause
D’ordre général, la tendance haussière des frais bancaires constatée ces dernières années s’explique en grande partie à travers le processus de réduction du nombre d’agences et de distributeurs enclenché par les banques. Mais en ce qui concerne la croissance attendue auprès des retraits déplacés, la situation s’éclaircit d’une manière quelque peu différente selon les analystes qui se sont penchés sur le sujet en indiquant que :
Plusieurs banques sont passées de quatre retraits gratuits à deux cette année.
Concrètement, cette stratégie a été adoptée par 24 enseignes réparties sur l’ensemble du territoire selon ces experts précisant que dans le lot, Crédit Agricole Sud Méditerranée est le seul à emprunter une autre voie en augmentant le nombre de retraits gratuits. Une situation préoccupante selon l’association des consommateurs CLCV faisant remarquer que :
Il y a moins de services, et pourtant c’est plus cher.
Une raison suffisante pour inciter une cinquantaine d’organismes à solliciter une table ronde qui devrait principalement aboutir à :
Une remise à plat complète des frais bancaires qui doivent correspondre à de réels services et être proportionnés aux coûts engagés par les établissements.