Les utilisateurs de carte bleue dans l’Hexagone veulent un surplus d’options
La carte bleue est un des produits bancaires qui ont connu une utilisation croissante depuis l’arrivée de la pandémie du coronavirus en France. Elle était alors avantagée par le fait qu’elle a permis un règlement d’achat sans contact, donc moins de risque de contamination de son utilisateur. Cependant, les titulaires de cette offre en demandent plus pour améliorer son optimisation.
Le rapport Kantar pour la société suédoise spécialisée Fingerprint Cards table sur le fait que nombreux des utilisateurs de cartes veulent un surplus d’options pour ce moyen de paiement qu’est la carte bleue. Il s’agit tout bonnement de l’ajout d’identification biométrique qu’est l’empreinte digitale.
L’étude menée a alors fait savoir que 70% des acheteurs interrogés ayant pris la connaissance de la carte biométrique ont affirmé en vouloir une. Pour les personnes sondées, le principal argument avancé était le renforcement de la sécurité du règlement d’achat en plus des autres authentifications déjà mises en place par les fournisseurs. Avec cette statistique, il n’est pas étonnant que de multiples établissements bancaires traditionnels ont déjà lancé des tests sur l’introduction de ce produit innovant.
Renforcer la sécurité de paiement comme objectif principal
Les propos des personnes ayant émis leur avis semblent très clairs. La reconnaissance biométrique permettrait de renforcer la sécurité de paiement des acheteurs en ligne et en magasin d’autant plus avec la recrudescence des escroqueries. À cet effet, les cartes volées ou perdues ne seront plus opérationnelles sans l’empreinte digitale du titulaire empêchant ainsi la validation du paiement. D’ailleurs, les géants fournisseurs de carte internationale MasterCard et Visa ont déjà annoncé des tests de fintech afin d’introduire sur le marché cette option sur leur moyen de règlement d’achat.
Cependant, il n’est pas seulement question de sécurité. En effet, la publication Kantar indique aussi d’autres facteurs de motivation des clients en ce qui concerne la carte biométrique. Tout d’abord, ce moyen de paiement permettrait un achat plus simple et facile étant donné qu’il ne sera plus nécessaire de mémoriser son code PIN qui sera remplacé par l’empreinte digitale. 42% des personnes interrogées ont émis cette opinion.
Deuxièmement, il s’agit également de praticité quant à la limitation du montant à verser et à retirer. D’ailleurs 37% de la population estime qu’il serait mieux de renverser le plafond des règlements d’achat dématérialisés. Finalement, 40% des Français affirment que la carte biométrique est plus favorable hygiéniquement pour les utilisations sur les guichets et les terminaux de paiement. Ainsi, payer via cette dernière sans manipuler les appareils leur permettrait de ne pas toucher des surfaces potentiellement infectées.
Les essais sont déjà entrepris dans plusieurs pays
Le temps n’est plus au point mort. En effet, les essais sont déjà lancés auprès de nombreux fournisseurs de carte. Des investissements que les enseignes financières soutiennent. À en voir la situation, le déploiement de ce moyen de paiement biométrique devrait débuter en Asie-Pacifique ou encore au Moyen-Orient. D’ailleurs, le géant de l’électronique Samsung vient récemment de signer un partenariat avec MasterCard pour le lancement du nouveau produit en Corée du Sud. Les autres marchés cités devraient donc aussi voir l’introduction de cet outil financier d’ici peu.
Pour ce qui est du marché tricolore, la machine est déjà lancée puisqu’en juin 2019, Crédit Agricole s’est associé à Société Générale afin de mener un test de conformité du projet. D’après des sources concordantes, la carte biométrique devrait débarquer en France d’ici la rentrée. Une fois ce produit disponible, les souscripteurs iront sûrement désengorger les agences des fournisseurs pour s’en procurer une.