Le déploiement d’options supplémentaires de sécurité avance progressivement en France
La sécurité de règlement d’achat, que ce soit sur les terminaux de paiement ou sur Internet représente un atout privilégié par les titulaires de carte. Cette option permet en effet la réduction, voire la suppression des activités d’escroquerie. D’ailleurs, en France, les établissements bancaires accordent une importance particulière en ce qui concerne la protection de ses clients contre l’arnaque.
Le déploiement d’options supplémentaires de sécurité concernant la carte bancaire devrait voir le jour d’ici peu dans l’Hexagone. Le projet avance lentement certes, mais les établissements financiers veulent s’assurer une fonctionnalité correcte avant un lancement officiel. L’ajout de ces authentifications sur ce moyen de paiement devrait encore accorder davantage une réduction de l’arnaque en matière de règlement d’achat.
Parmi les dispositifs dotés d’options supplémentaires sur le marché français, trois outils sont actuellement notés. Ce sont les cartes biométriques, les cartes bancaires virtuelles et les cartes à cryptogrammes dynamiques. En terme de coût, ces moyens de paiement électroniques sont différents d’enseigne à une autre, de banque traditionnelle à banque en ligne ou néobanque.
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Les cartes biométriques et les cartes virtuelles mettent en avant la modification de plafond
Parmi les trois types de dispositifs, la carte biométrique est celle la plus connue. Cette dernière est notamment équipée d’un capteur d’empreinte digitale. Ainsi, à l’achat, le titulaire doit impérativement placer son pouce sur ce dernier afin de valider la transaction. C’est une option de sécurité commode, d’autant plus qu’elle supprime le plafond imposé de 50 euros. À ce jour, BNP Paribas est le seul établissement bancaire français à offrir ce produit sur ses Visa Premier. Concernant son prix, ce moyen de paiement est accessible à un prix à hauteur de 24 euros en plus des quoteparts. Alors que les outils de règlement d’achat en ligne comme Apple Pay en proposent idem, mais à nul coût.
La carte virtuelle n’est pas tout à fait semblable à celle biométrique. Seulement proposée par quelques enseignes, elle se distingue par le fait qu’elle offre une personnalisation de la validité et de la limite de transaction. Elle est sécuritaire dans la mesure où elle ne laisse aucune trace de son numéro de dispositif de paiement sur Internet. C’est tout aussi pratique, mais l’opération est quand même plus lente. Cependant, les clients des banques traditionnelles comme Caisse d’Épargne devront payer pour s’en procurer une alors qu’elle est proposée franco chez les néobanques, à l’instar de Revolut.
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Les cartes à cryptogrammes dynamiques commencent à se faire un nom
Un troisième moyen de paiement commence actuellement à bien s’introduire sur le marché français. Il s’agit de la carte à cryptogrammes dynamiques que BNP Paribas et Société Générale ont déjà proposée depuis quelque temps à un prix à hauteur de 12 euros hors cotisation. Sa particularité ? Elle offre une option d’affichage de code à trois chiffres à chaque tour de l’horloge, grâce à un système d’alimentation par pile. Ainsi, c’est plus sécuritaire étant donné que seul l’acheteur peut voir les inscriptions sur le dispositif.
Avec l’introduction de ces options supplémentaires, l’arnaque sur le règlement d’achat devrait encore diminuer. D’ailleurs, l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement a noté que le taux de fraude aux transactions sans contact a atteint son niveau le plus bas avec 0,013 % en 2020, et que les statistiques concernant les opérations à distance ont augmenté d’une manière subtile à 0,0174 % cette année.
Ainsi, les acheteurs auront le choix entre les trois cartes proposées par les enseignes financières, que ce soit traditionnelles, en ligne ou encore les néobanques. Dans tous les cas, ces dispositifs ne peuvent être que bénéfiques pour eux. Cependant, il conviendra toujours de comparer les avantages de chaque produit avant de s’en équiper.