Frais d’incidents bancaires : les mêmes plafonds devraient s’appliquer à tous
À circonstance exceptionnelle, mesure exceptionnelle ! Sur fond de pandémie de covid-19, le contexte actuel est particulier. En plus d’être inquiets pour leur santé, les ménages sont anxieux en ce qui concerne leur situation financière. Le gouvernement essaie de leur venir en aide, mais d’autres acteurs importants, tels que les établissements bancaires, doivent également apporter leur pierre à l’édifice.
Les mêmes plafonds pour tous les clients
Avec la crise sanitaire qui perdure, la situation financière des ménages se dégrade de jour en jour, celle des plus modestes, évidemment, mais également celle de la classe moyenne. Même les plus aisés ne sont plus vraiment à l’abri.
Le découvert bancaire est une des indications qui illustrent le mieux la précarité dans laquelle est en train de tomber la majorité des ménages.
Si l’exécutif a déjà pris des dispositions afin de protéger les plus vulnérables, notamment en limitant certains tarifs bancaires, les autres catégories sociales semblent avoir été oubliées, alors que la menace pèse aussi sur elles.
Important Ainsi, en matière de frais d’incidents bancaires, un député issu du parti Les Républicains (LR) a suggéré d’appliquer les mêmes plafonds à tous les clients, quel que soit leur niveau de revenus.
Réduire les marges
Il est vrai que les banques subissent également de plein fouet les effets de la crise sanitaire, mais de par leur fonction, elles font partie des institutions qui peuvent faire l’effort nécessaire pour redresser l’économie, qui passe inévitablement par l’assainissement de la situation des ménages.
Selon Guillaume Peltier, le député LR à l’origine de la proposition,
Il incombe aux établissements financiers de prendre des risques pour que la relance économique se fasse en bonne et due forme.
Guillaume Peltier.
Cette prise de risque se traduit, entre autres, par la réduction de la marge prise par les banques sur les incidents bancaires.
Important À l’heure actuelle, elle atteint 86 %, un taux que le député qualifie d’indécent et incompréhensible, sachant que pour les professionnels (tous secteurs confondus), elle se situe en moyenne entre 10 % et 15 %.
Plus concrètement, le parlementaire propose que le découvert bancaire ne fasse l’objet d’aucuns frais de pénalité s’il ne dépasse pas les 200 euros.