Clap de fin pour la néobanque Xinja
Elle s’est fixé des ambitions élevées et sa stratégie financière semblait convaincante. Xinja souhaitait devenir une référence dans le monde des néobanques, non seulement en Australie, mais également à l’échelle mondiale. Mais voilà, la crise du coronavirus et le confinement sont passés par là et sont venus contrecarrer son plan. Désormais, son rêve de devenir une néobanque parait utopique.
La crise a eu raison de la néobanque
Tout semblait aller sur de bons rails. Xinja avait la confiance des investisseurs et s’apprêtait à étoffer son catalogue avec de nombreux produits bancaires.
Dans l’optique de devenir une banque à part entière, la fintech australienne avait déjà entrepris quelques démarches. D’abord, elle avait proposé à ses clients un compte courant ainsi qu’un livret d’épargne, le tout en s’inscrivant dans la même stratégie que les autres néobanques, à savoir miser sur des frais bancaires réduits.
Puis, une étape importante, voire cruciale, allait être franchie. Xinja était sur le point de tirer son épingle du jeu vis-à-vis des néobanques concurrentes en commercialisant des offres de crédit immobilier. Sauf que le projet ne verra jamais le jour.
Je compare les offres bancaires
Le coronavirus est passé par là
La pandémie mondiale liée au coronavirus a amené tous les pays du monde à se confiner et à arrêter, partiellement ou totalement, toute activité professionnelle. Et bien évidemment, Xinja n’allait pas déroger à la règle.
Important Deux phénomènes ont précipité la fin de l’aventure bancaire de Xinja : la baisse notable de la consommation des ménages et les levées de fonds qui ne rapportaient plus assez de capitaux pour développer les offres. En effet, les investisseurs subissaient également les contrecoups de la crise, ce qui les a rendus plus prudents au moment de délier les cordons de leur bourse.
Touchée, mais pas coulée !
Malgré le fait que la pandémie a grandement bouleversé les projets de Xinja, celle-ci n’envisage pas du tout de quitter le monde de la finance.
Elle compte bien changer son fusil d’épaule et s’intéresse de près à l’univers du trading. Bien décidée à conquérir le marché américain, elle va développer une plateforme baptisée « Dabble ».
Quant à sa licence bancaire récemment obtenue, la fintech va prochainement la restituer au régulateur du marché bancaire australien.