La conjoncture actuelle pourrait contraindre les banques à se réorganiser
Deux confinements ont dû être instaurés l’année dernière si bien que les banques y sont aujourd’hui bien rodées. Ainsi, le cantonnement nouvellement imposé ne changera pas de manière significative le quotidien et l’habitude de travail de leurs salariés. Néanmoins, la fermeture des écoles et les effectifs limités pourraient contraindre certaines agences à effectuer des réorganisations.
Le gouvernement a repoussé l’échéance tant qu’il a pu, mais un nouveau confinement vient finalement d’être instauré en France. Les mesures sanitaires en vigueur stipulent la fermeture des commerces non essentiels. En revanche, les pharmacies, les magasins alimentaires, les fleuristes, les banques ou encore les chocolatiers sont autorisés à ouvrir boutique.
Durant tout le mois d’avril, ces commerces jugés essentiels pourront donc accueillir le public. Pour les banques, dont il est à noter que les frais bancaires n’ont que légèrement augmenté cette année, l’instauration d’un nouveau cantonnement n’apporte aucun réel changement. Il faut dire que, selon les banquiers, les établissements bancaires sont bien rodés à cette situation.
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Aucun changement majeur
Pour la plupart des banques, aucun changement particulier n’est à craindre suite au nouveau confinement. Les salariés bancaires vont continuer de travailler comme à leur habitude. La Poste a toutefois précisé qu’elle garantirait la continuité de ses activités, dont celles de La Banque Postale. Pour rappel, la fermeture des bureaux de poste a été la source de nombreux problèmes lors de l’instauration du premier cantonnement l’an dernier.
Le seul point qui diffère par rapport au précédent confinement est la fermeture des écoles. Cela pourrait poser des problèmes d’organisation aux salariés qui auront alors à s’occuper de leurs progénitures.
Même si les clients peuvent se rendre dans des agences bancaires, il leur est conseillé de plébisciter les opérations à distance en ayant recours à des appels téléphoniques, des e-mails ou des visioconférences. D’ailleurs, depuis le premier confinement, les banques ont massivement investi dans des appareils de télécommunication pour en équiper leurs conseillers. Ces outils permettent de reproduire aussi fidèlement que possible l’expérience de visite en agence.
Les mesures sanitaires de ce reconfinement n’apportent ainsi aucun changement majeur pour les enseignes bancaires. Certaines banques concèdent tout de même qu’elles pourraient avoir à réorganiser leurs réseaux d’agences.
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Possibilité de réorganisation pour les petites agences
Des établissements bancaires envisagent de regrouper certaines de leurs succursales. Ils expliquent que les petites agences ne disposent pas d’un grand effectif, le nombre de clients qu’elles pourront accueillir serait ainsi limité. Afin de garantir la continuité de leur service clientèle, les banques pourraient ainsi conglomérer les agences d’une même zone, un système auquel elles ont déjà eu recours lors du premier cantonnement.
Avec ce reconfinement, les enseignes bancaires sont de nouveau pointées du doigt. En effet, depuis le début de l’année, de nombreux observateurs, dont notamment le ministère du Travail, ont accusé à de multiples reprises les banques de ne pas déployer les mesures nécessaires afin que leurs salariés puissent télétravailler. FBF a cependant rétorqué que :
Tout en assurant leur présence auprès des clients, les banques françaises ont mis en place d'importants moyens pour favoriser autant que possible le télétravail pour les activités qui le permettent.
FBF a également indiqué que 80 % des salariés dans les fonctions corporate et support sont actuellement en télétravail.