Compétences renforcées pour l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement
Les solutions de paiement se multiplient dans le paysage français, créant de nouveaux besoins en matière de sécurité. Afin de répondre à cet impératif, l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement est devenu le 1er juin dernier l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Plus que la simple appellation, ce sont les attributions de la structure qui évoluent.
Élargissement des compétences de l’Observatoire
Pour s’adapter aux changements très rapides des moyens de paiement et des protocoles de sécurité qui les accompagnent, la loi Sapin 2 renforce le rôle des entités en charge de leur contrôle. C’est ainsi que l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, organisme mis en place en 2003 sous l’autorité de la Banque de France, voit la liste de ses missions s’élargir.
En même temps qu’il prend le nom d’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement depuis le 1er juin 2017, il couvre, outre les cartes, les modes de paiement modernes proposés par les établissements financiers pour les règlements en ligne ou sur smartphone (PayPal, Alipay, Apple Pay, Paylib…).
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Revue de la composition de l’Observatoire
Important Parmi ses attributions, l’Observatoire est un acteur essentiel en matière de lutte contre la fraude.
Ainsi, tous les organismes de paiement devront continuer à lui fournir des renseignements sur leurs produits aux fins d’analyser afin d’identifier d’éventuelles failles de sécurité. Comme maintenant, une fois par an, un rapport sera établi pour détailler les propositions d’amélioration émises par les experts de l’Observatoire.
L’instance se dote par ailleurs de nouveaux membres pour satisfaire à cet enjeu majeur. En effet, il comprend actuellement 22 personnes, dont 14 représentants des émetteurs de moyens de paiement et des opérateurs de systèmes de paiement et 8 représentants des organisations professionnelles du commerce, traditionnel et à distance.
Important Désormais, un expert des fraudes sur Internet mandaté par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) vient les rejoindre.
Des membres supplémentaires recommandés par les ministères, la Banque de France, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), les organisations professionnelles du commerce ainsi que le Conseil national de la consommation (CNC) pourront étoffer le collège de l’Observatoire.