La valorisation de Planet s’est envolée à légèrement moins de 2 milliards d’euros
Après une année mouvementée en 2020, le professionnel de la détaxe a vu sa valeur tripler. D’ici 2025, le groupe espère enregistrer le même niveau de croissance en matière de taille. Pour ce faire, il ambitionne d’agrandir sa part de marché et d’élargir son influence dans un certain nombre de secteurs.
Dans le secteur des systèmes de gestion d’hôtels, restaurants et commerces, activés préalablement au paiement, les sociétés ont amorcé une course au volume. Pour cause, les transactions effectuées favorisent leur diversification pour percer dans toutes les catégories d’échanges. Suivant leur nombre, celles-ci constituent en effet la référence dans l’indexation des profits. Par rapport à cela, Planet se lancera bientôt dans cette filière, et ce, avec le soutien du fonds américain Advent. Avec un réseau établi dans 64 pays, il ambitionne d’étendre son influence en Amérique latine et en Asie.
Le principal concurrent de la société, Global Blue, rachetait en mars Zig Zag, un expert dans le retour colis.
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Une année 2020 tumultueuse
L’entreprise à la clientèle estimée à 300 000 commerces avait même récemment ouvert son capital au SPAC Far Point. Cela pour la somme de 2,6 milliards de dollars. De son côté, Eurazeo, l’actionnaire de Planet missionnait Evercore et Citi afin de rechercher un collaborateur financier. L’objectif de l’opération consiste à accélérer la croissance de l’entreprise.
Dans cette lutte sans merci, l’autre spécialiste de la détaxe, Refundit, a traduit fin avril Global Blue devant la Commission européenne. Elle aurait partagé des commissions insuffisamment transparentes et démesurées avec les commerçants, et ce, à travers des accords exclusifs. Ce qui devait lui permettre de conserver son statut de leader.
Pour les autres professionnels en matière de moyen de paiement, une grande agitation a été remarquée au cours de l’année dernière. En pleine crise sanitaire, Planet a racheté son concurrent 3C Payment. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les interfaces de paiements avec les logiciels des établissements hôteliers.
Pour information, la firme irlandaise a réussi à enregistrer 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en six ans. Le groupe a triplé son Ebitda qui s’élève aujourd’hui à 120 milliards d’euros. À titre de rappel, sa clientèle compte 400 000 commerces et une centaine de partenaires. Ces derniers sont bien connus des enseignes de comparatif banque.
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Effet de la reprise des voyages internationaux
Quant à la valeur, celle de Planet a augmenté de trois fois avec la reprise des déplacements internationaux. Notamment dans les boutiques de luxe. Elle se situe désormais à 1,8 milliard d’euros. Cadre au sein d’Eurazeo, Marc Frappier annonce :
Nous voulons encore tripler la taille de Planet d’ici quatre à cinq ans. Cela passera par un accroissement de sa part de marché grâce à l’intégration d’offres en amont des paiements pour la clientèle internationale. Et le renforcement de sa présence dans les commerces de luxe, l’hôtellerie et la restauration.
Marc Frappier
Fin 2020, le Numéro 1 en Europe, le Français Wordline a absorbé Ingenico pour 7,8 milliards de dollars. À présent, la firme projette d’abandonner les terminaux classiques pour se focaliser sur les alternatives relatives au cloud. Des solutions qui sont destinées à s’imposer au cours des prochaines années. Contrairement aux fintechs, le processus peine à se concrétiser. De l’autre côté des Alpes, Nexi a absorbé le danois Nets après s'être accaparé de Sia.