Le résultat net de BNP Paribas a augmenté de 37,9 % au cours du premier trimestre 2021
Après UBS et HSBC, BNP Paribas a présenté son bilan du premier trimestre 2021. Les chiffres dévoilés par la banque tricolore sont plutôt positifs. Le groupe dévoile notamment que son résultat net a augmenté de 38 % sur les trois premiers mois de l’année et indique ne pas avoir été impacté par le scandale Archegos.
Les banques européennes commencent à publier leur bilan de la période Janvier-Mars 2021. UBS et HSBC ont, pour leur part, dévoilé des résultats on ne peut plus optimistes. Les deux banques ont notamment diminué leurs provisions, estimant que le risque d’impayés est maintenant moindre. En France, BNP Paribas est le premier à publier son bilan T1-2021. L’établissement bancaire français a dévoilé un résultat net en hausse de 37,9 % à 1,76 milliard d’euros, contre 1,28 milliard l’année dernière à la même période.
À l’instar de HSBC et UBS, BNP Paribas a également réduit ses provisions. Le groupe français a aussi indiqué ne pas avoir été impacté par la débâcle d’Archegos. À noter que les bilans prometteurs impactent sur la notoriété de l’enseigne lors d’une comparaison banque.
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Un bilan terni par les activités de banque de détail
Les résultats des banques sur le vieux continent affichent quasiment la même tendance. Comme UBS et HSBC, le bilan de BNP Paribas sur ses activités de banque de détail est moins positif. Les professionnels du secteur pointent notamment du doigt une « cible manquée sur les coûts », résultant des taxes et des contributions obligatoires ainsi que des revenus un peu plus faibles que prévu dans l’Hexagone. Cette situation résulterait également de la baisse de la demande de prêts à la consommation.
Néanmoins, le bilan global de BNP Paribas est plutôt positif, ce qui a ravi ses investisseurs. De plus, la banque a indiqué qu’elle ne faisait pas partie des enseignes bancaires impactées par le scandale Archegos. À noter que cette affaire a entrainé des pertes à hauteurs de 10 milliards de dollars pour le secteur bancaire. Le Credit Suisse fait partie de ceux qui ont payé le plus lourd tribut, avec des déficits estimés à 4,5 milliards d’euros.
Toutefois, suite à ce scandale financier, les investisseurs s’inquiètent des services de hedge funds que souhaite développer BNP Paribas avec le rachat en cours de l’activité de Deutsche Bank. Affaire à suivre.
Les banques européennes sont prêtes pour la relance
BNP Paribas a aussi diminué ses provisions. Elles sont passées de 1,42 milliard d’euros au premier trimestre 2020 à 896 millions d’euros cette année. La même tendance est observée sur tout le continent européen. En effet, la Deutsche Bank en Allemagne, Santander en Espagne et Barclays au Royaume-Uni ont tous fait de même. Mais comparées aux banques américaines, les enseignes bancaires européennes se montrent plus prudentes et préfèrent ne pas diminuer considérablement leurs provisions. L’affaire Archegos ayant prouvé qu’un accident de marché peut survenir à tout moment.
Concernant les métiers du détail, les résultats sont quelque peu alarmants. En France et en Belgique, ces résultats sont dans une tendance baissière, à cause notamment de la fermeture des magasins et de la baisse de la demande de crédits à la consommation.
Mais globalement, les premiers signaux sont plutôt positifs quant à la relance économique et les banques européennes semblent y être prêtes. Aux professionnels du secteur d’avertir toutefois que cela dépendra de l’évolution de crise sanitaire. Il ne faut donc pas crier victoire trop tôt.