L’eldorado bancaire turc fortement perturbé

Banques turques

Dans les années 2010, la Turquie présentait un fort potentiel de croissance qui suscita l’intérêt de nombreuses banques. Mais depuis, le contexte a changé : attentats, tentative de coup d’État, reprise en main musclée, mais aussi guerre en Syrie ont transformé l’eldorado et projettent des perspectives difficiles pour les banques étrangères.

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Des prévisions de baisse des bénéfices

Il fut un temps où la banque espagnole BBVA n’hésita pas à racheter pour 4 milliards d’euros 25 % du capital de la deuxième banque de Turquie, Garanti Bank. C’était en 2010. Située à un carrefour stratégique, la Turquie disposait alors d’une économie très prometteuse et le faible taux de bancarisation offrait aux banques des perspectives de croissance auxquelles il était difficile de résister.

Mais depuis, l’instabilité politique et la guerre ont provoqué un fort ralentissement de l’économie qui inquiète les marchés. En 2012, la monnaie a commencé à se déprécier au point que BBVA a dû inscrire en 2015 dans ses comptes une perte de 1,8 milliard d’euros sur la valeur actualisée de ses parts dans Garanti Bank.

Le 9 janvier dernier, l’agence de notation Moody’s a publié un rapport qui prévoit en 2017 une baisse des bénéfices des banques en Turquie, avec l’augmentation dangereuse des créances douteuses. La dépréciation de la livre a provoqué un accroissement de la dette en devise des entreprises, qui éprouvent de plus en plus de difficultés à la rembourser.

Dans ce contexte d’inflation élevée, de dégradation du cours de la livre, et tensions géopolitiques, nul besoin d’utiliser un comparateur banque. L’ensemble du secteur bancaire doit faire face aujourd’hui à un taux de créances douteuses de 4,1 % contre 3,8 % quelques mois auparavant.

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Un repositionnement nécessaire des banques étrangères

Pour l’économiste de la Coface basé en Turquie, Seltem Iyigun, il faut nuancer la situation. Pour lui « Les fondamentaux des banques en Turquie sont très solides » et leurs profits se sont accrus de 40 % en moyenne en 2016.

Certaines banques ont réduit leurs activités en Turquie, comme HSBC. Mais celles qui sont encore là ont su consolider leur positionnement en matière de risques. Parmi elles, BNP Paribas dont la filiale turque TEB présente un taux de couverture des crédits douteux de 70 %, dépassant la moyenne du marché.

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