Pour différentes raisons, l’expansion à l’international est pour l’heure à la marge des priorités des startup de la finance tricolore

Main d’une personne tenant son smartphone y compris un service bancaire en ligne Paypal.

L’association France Fintech a récemment rendu public un rapport traitant le sujet sur les startup de la finance française. Celui démontrant que pour différentes raisons, l’expansion à l’international est pour l’heure à la marge des priorités pour ces dernières qui sont bien nombreuses à se concentrer sur le marché tricolore.

D’après France Fintech, les startup de la finance tricolore se doivent de lever des fonds pour poursuivre ou entamer leur expansion. Ce qui devrait être plus facile selon l’association découvrant que cette année, le montant des fonds levés a dépassé tous les records en atteignant la barre des 2,4 milliards d’euros.

Une bonne nouvelle pour ces acteurs qui sont, alors mieux armés pour assurer leur développement dans les meilleures conditions. Du moins, sur le marché domestique puisque d’après France Fintech, la grande majorité de ces derniers préfèrent pour l’heure y concentrer leurs efforts en se fixant pour objectif principal de devenir la meilleure banque en ligne du système. Différentes raisons expliquent ce choix.

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Trop de défis à relever à l’international

Dans son rapport, France Fintech a fait savoir que l’expansion à l’international est pour le moment au second plan des stratégies de développement des fintech tricolores. Non pas raison puisqu’à travers ses recherches, l’association a découvert qu’aller au-delà de l’Hexagone relève d’un vrai parcours du combattant avec des obstacles majeurs à franchir.

À commencer par le fonds d’investissement qui n’est pas à la portée de tous selon les analystes indiquant que pour espérer réussir dans ce domaine, chaque entreprise se doit de lever près d’un milliard d’euros comme c’est le cas pour Revolut et N26 désormais présents dans de nombreux pays. Soit, à hauteur de 2 milliards d’euros pour les deux enseignes rien que pour la saison 2021, alors que dans l’ensemble et malgré le nouveau record établi, les startup françaises ont collecté 2,4 milliards.

Et comme si cela ne suffisait pas, les contraintes réglementaires ne sont pas pour arranger les choses selon David Sainteff, partner chez Global Founders Capital indiquant que :

Il faut être conforme à des réglementations locales, s’adapter à l’écosystème. C’est comme si vous montiez quasiment une nouvelle entreprise.

David Sainteff

Ce, en faisant allusion à l’activité crédit étant donné qu’en ce qui concerne les services de paiement, il suffit d’obtenir un agrément dans le pays d’origine de la startup pour avoir un ticket d’entrée vers toutes les nations membres de l’Union européenne.

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Le marché tricolore a encore beaucoup à revendre

Pour les raisons susmentionnées, les startup de la finance française sont encore très peu nombreuses à faire le choix pour une expansion européenne et encore moins américaine. Mais en y regardant de près, France Fintech a découvert que c’est aussi un choix stratégique puisque ces enseignes ont compris que le marché tricolore a encore beaucoup à revendre expliquant leur objectif de devenir la meilleure banque en ligne du système. D’après David Sainteff :

Les fintechs françaises ont toutes une obsession, être le champion local.

David Sainteff

À Alain Clot d’apporter une explication à cet engouement :

Il y a encore tellement à faire en France. Il ne faut pas oublier que c’est un gros marché domestique avec 67 millions de consommateurs et un bon niveau de pouvoir d’achat.

Alain Clot

Une particularité française selon ce président de France Fintech indiquant que la situation est tout autre pour les acteurs des pays voisins pour les inciter à sortir le plus rapidement possible de leurs marchés respectifs en prenant en exemple le Néerlandais Adyen ou le Suédois Klarna. Du côté des Français, il faudrait plutôt regarder vers October qui est désormais fort de sa présence en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne.

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