La méfiance des banques vis-à-vis de la cryptomonnaie et de tout ce qui l’entoure est de notoriété publique. L’enquête menée par l’Adan tend à le confirmer. Mais la cohabitation est-elle vraiment impossible entre les deux types entités ? L’obtention du visa AMF par les entreprises spécialisées dans les cryptodevises pourrait entraîner un revirement de la situation.
L’enquête menée par l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan) démontre l’omniprésence du scepticisme des établissements bancaires à l’encontre des entreprises spécialisées dans les cryptomonnaies (plateformes d’échange), au point de refuser de travailler avec elles.
Même si ouvrir un compte bancaire est un droit inaliénable pour toute personne physique ou morale n’ayant jamais fait l’objet d’une condamnation, certaines banques se gardent toujours d’offrir leurs services aux acteurs du secteur des cryptomonnaies.
En effet, bon nombre d’établissements financiers refusent encore de reconnaitre la monnaie virtuelle comme un véritable actif.
Important Et afin de justifier leur refus de collaboration, ceux-ci mettent en avant la dangerosité du système, notamment à cause de l’opacité entourant les transactions. Une particularité qui favoriserait, selon eux, le blanchiment d’argent et autres actes frauduleux.
Les acteurs de la cryptomonnaie, de leur côté, expliquent la frilosité des banques par le fait que ces dernières voient en eux des concurrents et non des éventuels partenaires.
Avec la révolution numérique, il parait plutôt logique que les banques digitales (banques en ligne et néobanques) soient plus ouvertes d’esprit vis-à-vis de la monnaie virtuelle. Mais à en croire les 28 start-ups interrogées par l’Adan, le niveau de méfiance est quasiment le même qu’avec les banques traditionnelles.
De ce fait, pour pouvoir bénéficier des services financiers de base (compte courant, carte bancaire, carnet de chèques ou autorisation de virements) et poursuivre le développement de leur entreprise, les acteurs de la cryptomonnaie sont souvent contraints de faire appel à des banques étrangères, notamment britanniques et allemandes.
Mais la cryptomonnaie et tout son univers devraient bientôt gagner en légitimité en terres françaises puisqu’une nouvelle loi va entrer en vigueur le 18 décembre prochain, obligeant les acteurs de la cryptomonnaie à obtenir le visa AMF (Autorité des marchés financiers).
Ce qui apparait, de prime abord, comme une contrainte peut, en réalité, se transformer en une reconnaissance de la part des autorités de ce secteur en plein essor.
De plus, une fois le visa acquis par ces derniers, il sera plus difficile pour les banques de justifier le refus de partenariat.
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