L’intérêt grandissant des Français pour les banques en ligne se confirme
Les établissements bancaires dits « traditionnels » ont encore de beaux jours devant eux, mais les banques en ligne commencent à leur faire de l’ombre, doucement, mais surement. C’est ce qui ressort de l’étude dévoilée par le cabinet Deloitte qui affirme que les banques de réseau risquent de perdre davantage de clients si elles s’entêtent dans leur stratégie actuelle.
Que reproche-t-on aux banques traditionnelles ?
Pour réaliser son étude, le cabinet Deloitte a interrogé 3 280 clients. Celle-ci révèle que :
- 84 % des sondés se disent satisfaits ;
- 13 % affirment que le service client pourrait être amélioré ;
- 15 % déplorent les frais élevés pratiqués par leur établissement bancaire ;
- 18 % regrettent que les offres de crédit soient si peu intéressantes.
Les clients recherchent à travers leur banque un accompagnateur de vie qui serait présent, financièrement parlant, dans les moments difficiles. Malgré la confiance toujours intacte de leurs abonnés (66 %), les agences risquent de se tirer une balle dans le pied en s’entêtant dans leur stratégie actuelle.
Important Leur salut viendra inévitablement d’une diversification de leurs services et de l’écoute de leurs clients, afin de leur proposer des produits en phase avec leurs besoins en constante évolution.
Les clients interrogés dans le cadre de cette étude apprécieraient, par exemple, que leur banquier :
- met à leur disposition un coffre-fort électronique ;
- se charge des démarches administratives à leur place ;
- garantit une meilleure sécurisation de leurs données personnelles.
Aussi, ils souhaiteront avant tout retrouver une proximité avec leur banque, « un retour à l’humain » pour reprendre les mots de Baudoin Choppin de Janvry, directeur-conseil chez Deloitte, et sont prêts à payer plus cher si cela est nécessaire.
Les néobanques continuent de séduire
De leur côté, les banques en ligne, qui restent l’une des innovations les plus notables apportées par la révolution numérique, continuent de damer le pion aux banques en dur. Si la confiance des particuliers penche toujours du côté des établissements traditionnels, les néobanques sont en train de gagner du terrain.
Selon l’étude du cabinet Deloitte, près d’un Français sur deux (47 %) envisage d’ouvrir un compte chez une banque en ligne, dans le but de faire jouer la concurrence, mais aussi dans l’espoir de trouver des offres plus intéressantes.
