La France est classée dans le top 5 des pays les plus touchés par les attaques utilisant des chevaux de Troie bancaires
La France est classée dans le top 5 des pays les plus touchés par les attaques utilisant des chevaux de Troie bancaires. Du moins, sur la période d’exercice de 2021 durant laquelle des millions de victimes ont été répertoriées, malgré la légère baisse constatée par rapport à la saison précédente.
La société de cybersécurité Kapersky a récemment rendu public un rapport annuel traitant le sujet sur les menaces qui pèsent sur les appareils mobiles utilisés comme moyen de paiement auprès des Français. La note qui a permis de découvrir qu’en 2021, les risques sont toujours élevés même si le nombre de cas identifiés a affiché une légère baisse comparée en 2020.
Et d’après les constats, ces incidents sont directement liés à des programmes malveillants communément connus sous le nom de chevaux de Troie bancaires dont le nombre a considérablement décuplé sur la période. Plus encore, dans une version améliorée, deux de ces logiciels méritent une attention particulière.
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Les chevaux de Troie ont attaqué…
À travers ses investigations, Kapersky a découvert que les chevaux de Troie ont joué pour beaucoup dans les cas de cyberattaques bancaires enregistrés en 2021 en ce qui concerne les appareils mobiles. Dans les détails, le cabinet d’étude a fait savoir que sur la période, quelque 95 000 nouvelles versions de ces programmes non désirables se sont ajoutées à la liste par rapport à la saison précédente.
Mais pas seulement puisque les cybercriminels ont fait en sorte de les décliner en variante améliorée et plus efficace. Et elles sont bien nombreuses, mais d’ordre général, ces logiciels malveillants ciblent principalement les applications bancaires et de jeux. L’objectif, exploiter et vider le compte de la cible, grâce aux informations d’identification bancaires volées.
En ce sens, les analystes de Kapersky ont tenu à attirer l’attention sur deux versions :
- Le cheval de Troie bancaire Sova capable de voler les cookies des utilisateurs ;
- Le cheval de Troie bancaire Fakecalls capable de prendre la place de la banque lorsque les utilisateurs tentent de la contacter via des appels.
À ces experts d’expliquer concernant ce dernier point :
De cette façon, les utilisateurs pensent qu’ils parlent à un véritable employé de banque ou à un robot répondeur standard, et ils partagent ainsi, involontairement, des informations sensibles avec les attaquants.
Quant à Sova, ils ont fait savoir que l’objectif est :
D’accéder aux comptes personnels dans les applications bancaires mobiles, sans nécessairement connaître les informations de connexion et les mots de passe.
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… Et ont fait des millions de victimes
Dans ces versions améliorées, les chevaux de Troie ont fait de nombreuses victimes en 2021 même si par rapport en 2020, leur nombre a diminué à hauteur de 17 millions au niveau mondial en passant de 63 millions à 46 millions. Deux raisons principales expliquent cette tendance selon les auteurs de ce rapport mettant en exergue :
- Le retour des salariés en présentiel ;
- La fin du télétravail mis en place au début de la pandémie.
Pareille situation pour la France enregistrant 600 000 attaques de moins l’année dernière en comparaison à celle d’avant pour un total estimé à 2 367 millions.
Ainsi, la saison 2021 a été marquée par un recul de plus de 30% dans l’Hexagone selon les experts soulignant cependant qu’en dépassant la barre des 2 millions, le nombre d’incidents est encore trop élevé. La preuve en est qu’avec cette prouesse, la France s’est retrouvée dans le top 5 des pays les plus touchés par les cyberattaques de ce genre avec un taux d’incidence élevé à 0,57%.