Succès fulgurant des paiements par carte sans contact en 2020
La crise du Covid-19 a poussé les Français à modifier leurs comportements. Selon un communiqué du Groupement des cartes bancaires (GCB) en date du 23 février, la carte est devenue leur outil de paiement préféré au quotidien. Entre 2017 et 2021, la technologie sans contact a enregistré une croissance de plus de 300 %.
Hausse des paiements par carte malgré le recul de la consommation
D’après les statistiques de l’Insee pour 2020,
Les dépenses des ménages ont diminué de 7 %.
Pourtant, le GCB indique qu’
En valeur, le total des règlements effectués par carte et mobile CB est resté stable par rapport à son niveau de 2019, à 430 milliards d’euros.
Le communiqué révèle cependant qu’
En nombre, les transactions par carte sont moins nombreuses qu’un an plus tôt.
De 12,4 milliards d’opérations en 2019, le Groupement n’en a recensé que 11,8 milliards l’an dernier, soit une baisse de 5 %. Mais ce repli des volumes a été compensé par une augmentation du panier moyen.
Important Ces évolutions contraires démontrent une augmentation du recours à la CB ou au mobile pour les achats courants pendant les périodes de restrictions des déplacements et de manière générale, dans un contexte épidémique qui incite à la prudence.
86 % des Français désignent d’ailleurs ces deux moyens de paiement comme leurs préférés.
Essor sans précédent du mode sans contact
D’après les chiffres du Groupement,
En 2020, les consommateurs ont privilégié le mode sans contact pour environ 60 % des dépenses en magasin physique ne dépassant pas 50 euros.
Important Ainsi, un nombre total de 4,6 milliards de transactions CB sans contact a été enregistré l’an dernier.
En comparaison, il s’élevait à 3 milliards en 2019, à peine 2 milliards en 2018 et deux fois moins en 2017.
Le succès croissant de cette technologie est dû à plusieurs facteurs, à commencer par la révision du plafond à 50 euros au lieu de 30 euros auparavant. Mais la crise sanitaire a également joué le rôle d’accélérateur. 1 Français sur 5 déclare en effet n’avoir essayé le paiement sans contact que depuis le début de la pandémie. Depuis, elle est considérée comme un véritable « geste barrière » pour limiter tout risque de contamination par le virus.