La rentrée grève le budget des parents
Les vacances finies, il faut désormais penser à la rentrée scolaire. Pour les ménages français, c’est la période de l’année où les dépenses s’envolent. Selon le nombre d’enfants et leur niveau de scolarité, le budget pour la rentrée peut frôler les 1800 euros. Pour financer ces dépenses, les ménages recourent rarement au crédit.
Une période de contraintes budgétaires pour les parents
Pour un tiers des ménages ayant des enfants scolarisés interrogé par OpinionWay, dans le cadre d’une étude menée sur les dépenses de rentrée, le mois de septembre est une période financièrement difficile. Le budget rentrée est en hausse pour la moitié d’entre eux.
45 % l’estiment stable et presque 10 % des sondés trouvent qu’il a diminué. Ce sentiment d’accroissement des dépenses est plus fort chez les ménages avec un lycéen (57 %) et chez les catégories populaires (52 %).
Cette contrainte budgétaire affecte la capacité d’épargne des ménages. À cette période, quasiment 70 % des ménages ayant des enfants scolarisés déclarent être dans l’impossibilité d’épargner, contre 60 % chez les ménages sans enfants scolarisés.
Des dépenses qui augmentent au fil de la scolarité
En moyenne, les ménages avec au moins un enfant scolarisé consacrent plus de 900 euros à la rentrée. Ce budget varie en fonction du niveau de scolarité de l’enfant.
- Il est de 190 euros en maternelle.
- Dans le primaire, ce chiffre passe à 215 euros.
- Il ne cesse d’augmenter pour atteindre 400 euros au secondaire, 650 euros au lycée, et 1240 euros pour les études supérieures.
Il apparaît par ailleurs que par rapport aux ménages à revenus modestes, les foyers « aisés » consacrent – tout naturellement – à la rentrée un budget plus conséquent, 1050 euros en moyenne contre 450 euros pour les premiers.
Le budget augmente naturellement avec le nombre d’enfants scolarisés : 600 euros pour un seul enfant, il atteint les 1750 euros pour les ménages avec au moins trois enfants scolarisés.
Les solutions pour y faire face
Durant cette période, les ménages acceptent volontiers de réduire leurs dépenses sur certains postes comme :
- l’habillement (50 %),
- les activités sportives (17 %),
- le matériel informatique (20 %),
- le transport (15 %),
- les fournitures scolaires (30 %).
Certains postes de dépenses ne sont cependant pas compressibles comme l’assurance scolaire (44 %), les frais de scolarité et la cantine (52 % chacun).
En revanche, d’autres solutions peuvent être sollicitées pour le financement des études supérieures qui requièrent un budget plus conséquent. Pour trouver la meilleure offre de prêt étudiant, le recours à un comparatif bancaire est vivement recommandé. 65 % des ménages piochent dans ce cas dans leur épargne. Presque 10 % des sondés sollicitent l’aide intergénérationnelle. Parmi les solutions citées figurent également :
- le travail à l’année ou saisonnier,
- la bourse d’études.
Peu de ménages (1 sur 10) envisagent cependant de contracter un prêt étudiant pour financer les études supérieures. Outre les frais de scolarité, ce type de prêt personnel offre la possibilité de financer toutes les dépenses relatives aux études, de l’achat de meubles et de matériel informatique à la location d’un logement.