Outre le confinement et la distanciation sociale, la limitation, voire la prohibition de l’utilisation des billets de banque et de pièces de monnaie fait aussi partie des mesures barrières pour endiguer la transmission du Coronavirus. Le paiement sans contact devient alors la solution idéale pour régulariser les factures d’achat. Pour autant, la valeur des transactions est limitée à 30 euros. Une restriction que les consommateurs déplorent.
En cette période de crise sanitaire provoquée par le Coronavirus où presque tous les pays du monde se sont mis en confinement – partiel ou total – afin d’amenuiser le taux de contamination, tous les risques ont été passés à la loupe. Parmi eux, les espèces et la manipulation d’un TPE (Terminal de paiement électronique) ont été considérées comme vecteur de transmission du virus bien que la menace potentielle soit minime.
Le recours au paiement sans contact est alors de mise quoique son plafonnement mérite d’être relevé, à en croire l’avis de l’EBA (Autorité bancaire européenne). D’autant que c’est déjà le cas dans certains pays. Mais les acteurs du secteur ne semblent pas du même avis. Selon eux, le changement comporterait des risques pourtant inutiles.
Limiter les contacts lors des paiements de ses courses est un geste responsable face au contexte de pandémie actuel. C’est la raison pour laquelle les commerçants et les consommateurs ont modifié leurs comportements d’achat, privilégiant le paiement sans contact plutôt que les échanges de billets et les pièces.
Ce dispositif, comme son nom l’indique, fonctionne sans insertion de carte ni de code PIN. Il suffit de mettre en évidence la carte bancaire à laquelle est intégrée la technologie Near Field Communication (NFC), à une distance prédéfinie du TPE et d’attendre la validation de l’achat. À préciser toutefois que ces deux instruments sont compatibles entre eux.
Petit bémol : toute transaction via cette innovation technologique ne peut pas dépasser les 30 euros en France. Et changer de banque n’est en aucune façon une solution pour contourner ce plafonnement. D’autant que certains établissements financiers appliquent en parallèle un cumul maximal (de près de 100 euros à 150 euros) pour des opérations effectuées, généralement pendant la même journée.
Pour autant, face à l’urgence sanitaire, une dérogation pourrait être envisagée par le groupement carte bancaire. Deux transactions successives seraient alors autorisées, à condition que leur montant n’excède pas les 60 euros. Ce qui devrait répondre à la demande de l’EBA le 25 mars dernier concernant le relèvement du plafond à 50 euros.
La norme en Estonie, en Irlande, en Pologne et au Royaume-Uni. À savoir, en Chine et au Japon, le seuil appliqué depuis 2004 est respectivement de 127 et 160 euros.
Les banques françaises manquent d’enthousiasme quant à ce besoin de changement. En guise d’argumentation, elles ont avancé plusieurs risques que le système aura à encourir si l’on prend cette voie, ne serait-ce que considérer le côté managérial. D’après elles, le contexte actuel reste peu propice aux dynamiques de changement.
Le système est, certes, robuste. Ce qui n’empêche pas les incertitudes de s’installer. L’augmentation du risque de fraude fait d’ailleurs partie des sujets d’inquiétude quoique ceci soit minime, à en croire les rapports d’activité successifs de l’OBSMP (Observatoire de la sécurité des moyens de paiement). Celui lié aux retraits, paiements par chèques bancaires, par retraits ou par transactions en ligne serait même beaucoup plus élevé.
Outre cela, le coût organisationnel provoqué par une modification de plafond est aussi à appréhender. Le fait est que les banques doivent investir inéluctablement une somme importante pour la mise à jour des TPE même si l’écart est seulement de 20 euros.
Sans parler de la lourde mobilisation des systèmes informatiques bancaires ni des risques opérationnels et éventuels dysfonctionnements. Au président de France Payments Forum, Hervé Sitruk, d’ailleurs d’ajouter :
Relever le plafond représente un risque industriel et cela ne sert à rien de l’annoncer si derrière, les moyens ne sont pas déployés, comme la mise à jour d’une partie des cartes bancaires, des terminaux de paiement et des serveurs bancaires pour les autorisations.
Hervé Sitruk.
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